Nouvelles (archives 2014)

Orphelin et Biathlonien sur la bonne voie?

4 décembre, 2014

  • Dameur-traceur pour le Sentier des Orphelins

À sa séance extraordinaire du le 24 septembre, le Conseil municipal a «autorisé le directeur du Service de la sécurité incendie à procéder à l'achat de la dameuse et du traceur de prises de ski de fond, qui serviront à l'entretien du réseau de sentiers des Orphelins et autres sentiers de la Municipalité. La dépense totale autorisée est de 6 395 $ US, plus les taxes applicables.

  • Centre de biathlon : étude de faisabilité?

Il a été proposé par le conseiller Philippe Alary et résolu par le Conseil d'autoriser : «La présentation, par le biais de Loisirs Laurentides, d'une demande de subvention de 20 000 $ au Fonds de développement régional (FDR) de la CRÉ des Laurentides pour l'élaboration d'une étude de faisabilité quant à la réalisation de son Centre régional multifonctionnel devant comprendre notamment un centre d'entrainement de biathlon et des sentiers multifonctionnels sur un terrain municipal adjacent au terrain de l'hôtel de ville.»
Mais, avec l'abolition annoncée des CRÉs, où la demande va-t-elle atterrir? La séance municipale du 8 décembre ou la présentation du budget, le 15 de ce mois, devrait nous renseigner sur ces deux projets.
Source : Procès-verbal de la séance extraordinaire du Conseil municipal qui s'est tenue le 24 septembre 2014, à Laurel. http://wentworth-nord.ca/wp-content/uploads/2014/11/WWN-PV-2014-09-24-Extra-rev.pdf
Carl Chapdelaine

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Barrière articulée et Corridor

29 novembre, 2014, 08:24

1. Barrière articulée au lac Saint-François-Xavier
Suite à l'appel de soumissions adressé à trois entreprises spécialisées, la pose de la barrière sur le Corridor aérobique, a été attribuée à la firme Barrières Prestige, pour un montant de 20 037,00$ (taxes non comprises).
Le conseiller André Genest, maire de la municipalité de Wentworth-Nord, souligne qu'il serait opportun d'aviser le plus rapidement possible les propriétaires adjacents de la pose de ladite barrière.
2. Permissions d'occupation du terrain pour les propriétaires devant y accéder via le Corridor aérobique : Rencontre avec M. P. Lalonde, MTQ.
«À ce sujet, Me Yvan Genest, directeur général de la MRC des Pays-d'en-Haut fait état des discussions qu'il a eu avec M. Pierre Lalonde concernant les permissions d'occuper dans l'ancienne emprise ferroviaire du C.N. ...» Il souligne que le MTQ ne voudra jamais leur octroyer un droit de passage permanent. Le MTQ, ajoute-t-il, préférerait une permission d'occupation annuelle renouvelable.
Le conseiller André Genest, «est d'avis qu'il y aurait lieu d'obtenir du MTQ une lettre confirmant la position dudit Ministère».
Une demande est donc faite au ministère des Transports du Québec (MTQ), avec les attendus que :
1. Tel que convenu avec le Ministère, la MRC, en collaboration avec la municipalité, «a récemment entrepris l'installation de deux (2) clôtures fixes et d'une clôture mécanique (chemin Newaygo / chemin-de-Fer)».
2. La municipalité s'est engagée à ne plus émettre de permis pour de nouvelles constructions dans l'emprise du Corridor aérobique.
3. La MRC et la municipalité désireraient avoir confirmation écrite des règles «applicables en cas d'incendie des actuelles résidences, de revente de ces mêmes résidences en ce qui a trait à l'émission des droits de passages et/ou de permissions d'occupation dont bénéficient les actuels résidents de ce secteur».
Source : Procès-verbal de la séance générale du conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut, tenue le 14 octobre 2014, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson; 7. Parc régional des Pays-d'en-Haut, C) Secteur du corridor aérobique. http://www.lespaysdenhaut.com/DATA/DOCUMENT/PV_CM_octobre_2014.pdf

Photos du mois

MRC et plantes envahissantes

21 novembre, 2014, 09:07

Procès-verbal de la séance générale du conseil de la MRC, septembre 2014, Sainte-Anne-des-Lacs
Item «Parc régional des Pays-d'en-Haut, Secteur du corridor aérobique»
Le préfet, M. Charles Garnier, fait état de la réponse du maire de la municipalité de Wentworth-Nord à la sommation reçue de la part du président de l'Association du lac Saint-François-Xavier, M. David Clark, exigeant que la MRC prenne «les mesures nécessaires pour contrer la menace des plantes envahissantes dans nos lacs». M. André Genest y indiquait, entre autres, que sa municipalité avait fait apposer des affiches.
M. Garnier étant d'avis que des moyens coercitifs devraient être imposés pour régler le problème; le procès-verbal ne précise pas s'il fait allusion au lavage des embarcations. Le conseiller Genest, explique qu'il est impensable d'engager un inspecteur pour contrôler le lavage des embarcations, vu le nombre de lacs dans sa municipalité.
La mairesse de Saint-Adolphe-d'Howard, Mme Lisette Lapointe, «indique que pour les lacs Saint-Joseph et Saint-Denis situés dans sa municipalité le lavage des bateaux est obligatoire, mais que la consigne n'est malheureusement pas respectée. Mme Lapointe s'interroge sur la possibilité de développer une réglementation en formant un comité sur les lacs fortement fragilisés non seulement par les algues pouvant être transportées, mais également par la pratique du Wake-board détruisant les berges des lacs». Le conseiller David Estall, de Lac-des-Seize-Îles, renchérit en expliquant «qu'une rampe de lavage est installée au quai, mais qu'un nombre infime de plaisanciers l'utilise».
Selon le responsable de l'environnement, M. Joel Badertscher, le danger viendrait surtout des hélices des embarcations qui pourraient retenir des algues, et «que donc les kayaks ou canots ne sont pas sujets au lavage des bateaux».

MRC des Pays-d'en-Haut

Le développement régional confié aux MRC

21 novembre, 2014, 08:54

Dans le cadre des mesures de compressions budgétaires destinées à l'atteinte de l'équilibre budgétaire, le gouvernement du Québec a dévoilé, le 5 novembre dernier, le contenu d'un pacte fiscal transitoire avec les municipalités. Ce pacte prévoit des coupures de 300 M$ au financement de ces dernières. La disparition des Conférences régionales des Élus (CRÉ), organismes qui regroupaient préfets, maires et représentants de divers milieux dans chacune des régions du Québec et qui assuraient la concertation régionale, mais à grands frais, fait aussi partie du pacte transitoire. Leur rôle sera confié aux Tables des préfets, des entités plus restreintes et déjà existantes dans plusieurs MRC. Les Centres locaux de développement, sous leur forme actuelle, disparaîtront aussi, alors qu'une partie de la subvention de Québec pour leur fonctionnement sera, ici également, confiée directement aux MRC. Le journal des Pays-d'en-Haut/La Vallée nous apprend que les maires des Pays-d'en-Haut auraient choisi d'en faire un simple comité consultatif de la MRC, tandis que, pour équilibrer malgré tout le budget de 2015, le bureau d'information touristique de Sainte-Adèle, géré par le CLD, devra fermer, après celui de Piedmont.
Le ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, Pierre Moreau, ainsi que le premier ministre, voient dans ces modifications une plus grande décentralisation des pouvoirs au profit des MRC. Certaines des subventions gouvernementales administrées par les CRÉ ou les CLD seront transférées directement aux MRC. 2015 sera une année de transition dans l'attente de la signature d'un pacte fiscal de longue durée pour 2016. De nombreuses dénonciations sont venues du milieu municipal comme des partis d'opposition à l'annonce de ces mesures, tandis qu'on entend aussi des voix reconnaître le bien-fondé de l'effort d'assainissement des finances publiques.
Si l'on compare l'opération à ce que nous avons-nous-mêmes vécus, c'est le risque de voir disparaître les bienfaits laborieusement acquis des structures condamnées, au profit de l'équilibre budgétaire, qui semble le plus à craindre. Les associations de préservation des lacs et les lacs eux-mêmes n'ont-ils pas terriblement souffert de la disparition du Programme des lacs, aboli en 1991 par le ministre Pierre Paradis, et de la Fédération des associations pour la protection de l'environnement des lacs (FAPEL), son partenaire?
La CRÉ étant impliquée dans l'attribution des subventions gouvernementales au Conseil régional de l'environnement (CRE), dont nous sommes membres, nous devons surveiller ce qui arrivera de telles subventions. Mais, ce que nous devons craindre surtout, c'est ce qui devait venir du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, dont relèvent les organismes à but non lucratif que sont le CRE et ABRINORD. La directrice générale du CRE Laurentides, Mme Anne Léger, nous incite à ne pas lui faire défaut, l'appui des associations de lac de la région pouvant jouer un rôle dans la perception du gouvernement sur la pertinence des actions de l'organisation qu'elle dirige.
Carl Chapdelaine, le 20 novembre 2014
http://www.leclaireurprogres.ca/2014/11/05/abolition-des-cre-et-des-cld-et-une-coupure-de-300-m-pour-les-municipalites

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La Côte 70 : Lens - Saint-Sauveur

13 novembre, 2014, 09:06

Les skieurs connaissent ou ont tous entendu parler du mont Saint-Sauveur; mais lesquels savent l'origine des numéros de ses côtes, de 68 à 72? Depuis presque le début du siècle, on y trouvait la Big Hill; et c'est cette descente qui fut renommée Côte 70, en l'honneur de la grande victoire du Corps d'armée canadien, à Lens, à l'ouest de la frontière franco-belge, au cours de la guerre 14-18. C'était en 1934, et les autres numéros furent donc choisis en fonction de leur situation face à la Côte 70. Cette dernière allait devenir «l'une des pentes de ski les plus courues de l'Est américain»*, après que l'Américain Fred Pabst y eut fait installer la première remontée mécanique.
Le colonel à la retraite, Marcel Belleau, fit ce rapprochement dans le choix du thème de sa conférence devant la Société d'histoire et de généalogie des Pays-d'en-Haut, à Saint-Sauveur. Le sujet de sa présentation était toutefois, plus globalement, la commémoration de la Première Grande Guerre; mais à travers le cheminement d'Arthur William Currie, puisque ce dernier était précisément l'artisan de cette victoire; il deviendrait un jour sir et général. À un moment de sa présentation, le colonel nous expliquera brièvement le déroulement de cette bataille.
Né en Ontario, Arthur Currie s'était enrôlé en 1897, comme artilleur dans le 5e Régiment Garrison Artillery. Il y fit une rapide ascension pour se retrouver à sa tête, comme lieutenant-colonel. En 1914, il prit le commandement du 50e Régiment d'infanterie. L'un de ses subalternes était le fils du ministre de la Milice et de la Défense, Samuel Hugues; cela allait bientôt propulser sa carrière militaire.
Lorsque l'Allemagne envahit la Belgique, le Royaume Uni déclara la guerre à l'attaquant. Non autonome en matière de politique étrangère, le Canada se retrouva automatiquement en guerre, comme les autres dominions de l'Empire britannique. Bientôt, Sam Hughes confia à Currie le commandement d'une brigade qui partirait outre-Atlantique. À Valcartier, il prit alors le commandement de la 2e Brigade d'infanterie et c'est en octobre 2014 qu'il la fit traverser en Angleterre, où elle dut parfaire son entraînement. Le Général (britannique) «Alderson, déclara que, parmi ses brigadiers, Currie était le meilleur». En février 1915, rapporte le Colonel Belleau, ce dernier conduisit ses 4 000 hommes en France, au sein de la division canadienne.
Il y eut la bataille d'Ypres, où, toujours sous direction britannique, la brigade de Currie se battit courageusement, tout en subissant les attaques au chlore alors initiées par les Allemands. Lorsque la brigade fut relevée, elle comptait 1 800 morts ou blessés. Les effectifs des brigades étaient regarnis et d'autres batailles allaient suivre; en septembre 1916, ce fut la Somme. Currie ne manquait pas d'imagination et de stratégie militaire. A Vimy, en février 1917, sous le commandement du général britannique Byng, les Canadiens prirent la crête de Vimy et se forgèrent «une réputation de troupes de choc». Currie s'y était illustré. Lorsque Byng fut promu ailleurs, le gouvernement du Canada exigea qu'un Canadien prenne le commandement de son corps d'armée; il fut confié à Currie.
C'est alors que lui vint l'ordre de livrer un assaut frontal contre la ville de Lens; manœuvre qui risquait de s'avérer très difficile et coûteuse en vies humaines. Après examen de la situation, Currie proposa plutôt à ses supérieurs de prendre la côte 70 qui surplombait la ville en ruines. «Après des préparatifs minutieux, l'assaut canadien du 15 août 1917 fonctionna comme l'avait prévu Currie. L'ennemi contre-attaqua 21 fois en quatre jours mais ne reprit jamais la côte et laissa des milliers d'hommes morts et agonisants sur ses pentes. … La bataille de la côte 70 fut une victoire écrasante pour les Canadiens. C'était la première fois que le Corps canadien combattait sous les ordres de l'un des siens.» Mais la guerre n'était pas terminée, et les Canadiens s'illustreraient encore à Passchendaele, Amiens, Arras, Cambray et Mons.
«Après avoir quitté l'Armée, (le général Currie) devient vice-chancelier et recteur de l'Université McGill, en mai 1920. Il occupe cette fonction, où il fut très apprécié, jusqu'à sa mort en 1933. … Il est enterré au cimetière Mont-Royal où une Croix du Sacrifice orne sa sépulture.» Il y a aussi un rond-point Currie autour d'une telle croix, au Champ d'honneur national du Fonds du Souvenir, un cimetière militaire de Pointe-Claire. Le colonel Belleau est membre de ce Fonds.
Par Carl Chapdelaine, d'après la présentation et les notes du Colonel Belleau, du 8 novembre 2014.
*Musée du Ski des Laurentides

Communiqués (Tous)

Les pistes cyclables menacées

La subvention de Québec à l'entretien des pistes cyclables, dont le Corridor aérobique, sera-t-elle coupée? Les rumeurs provenant de Québec à ce sujet sont inquiétantes. Le Journal des Pays-d'en-Haut/La Vallée ne parle que du Parc linéaire le P'tit Train du Nord. Selon le Journal, le préfet, M. Charles Garnier, n'en revient pas; il s'attendait à des coupures concernant le CLD, mais pas à cette nouvelle menace.

Le Journal des Pays-d'en-Haut/La Vallée

La barrière intelligente s'installe à Newaygo...

29 octobre 2014
Raymond Noël nous apprend que les travaux pour la barrière ont commencé à Newaygo. Des fils ont été encastrés dans la chaussée. Cette barrière, qu'il sera possible d'ouvrir à l'aide d'une carte à puce ou par commande à distance, à l'aide d'un code, sera située à l'intersection Chemin Newaygo – rue du Chemin-de-fer.
Seuls les résidents autorisés auront alors accès à la rue du Chemin-de-fer. Toutefois, la barrière ne devrait pas être en opération immédiatement. Une rencontre des autorités municipales avec les résidents concernés est d'abord prévue.

La trappe à sable s'en vient

29 octobre 2014
Jean Pierre Corbeil nous transmet un avis du ministère des Transports qui vient d'être livré dans les boîtes à lettre de Montfort – Newaygo. Il annonce le début des travaux pour collecter les sédiments au pied de la grande côte de la rue Principale.
La mise en place d'un bassin de sédimentation sera la première phase du projet; à ce propos, le communiqué mentionne la date du 3 novembre.
Le pont de Montfort sera fermé pour deux semaines consécutives dès le commencement de cette phase.

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Compte-rendu sur la rencontre des associations de lac

Tenue à Laurel, le 18 oct. 2014
La Directrice du service de l'Environnement, Madame Raphaëlle Robitaille, présenta d'abord le tableau des réalisations du Programme d'inspection des installations sanitaires et des bandes riveraines 2014. En fonction des ressources en personnel, quelques lacs ont donc fait l'objet de l'attention du programme au cours de l'année et la situation s'améliore sur les deux plans. Cependant, vu le grand nombre de lacs habités de la municipalité, le travail encore à accomplir demeure imposant. Au lac Saint-François-Xavier, les étapes menant à la mise aux normes des installations sanitaires déficientes suivent leur cours. Selon la directrice, ce programme d'intervention municipale, qui semble faire l'objet d'un consensus au sein des associations de lac, apporte donc deux mesures-phares dans la protection des lacs.
Tel que souhaité, une bonne partie de la réunion allait toutefois être laissée aux échanges entre les porte-parole des associations de lac ou avec la directrice du service de l'environnement. Des résidents du Petit Lac Noir en étaient à la formation de leur association et se posaient des questions de base sur l'approche à adopter face à différents thèmes plus familiers aux vétérans. Comment fallait-il se constituer et quelle charte devait-on adopter? Comment gérer les possibles conflits entre les riverains prônant tel ou tel contrôle sur une activité et ceux qui s'y opposaient?
L'application des protocoles du RSVL, surtout celui du suivi de la qualité de l'eau, avec la mesure de transparence et l'échantillonnage permettant d'analyser ses composantes chimiques, était reprises par toutes les associations. Il y eut aussi des discussions sur l'analyse de l'eau pour sa potabilité et sur la valeur de cette mesure pour caractériser tout un lac. Un délégué expliqua comment on avait pu inciter les riverains à prendre des échantillons d'eau devant leur propriété, tous en même temps. Une telle opération coordonnée apportait une information précieuse sur la qualité de l'eau du lac et éventuellement de son évolution. C'était justement ce qu'avait proposé le responsable de notre unité sur la Santé du lac, John Wilson, à votre exécutif pour le lac Saint-François-Xavier cette saison. Toutefois, l'idée était venue après la tenue de la Journée Verte de la Municipalité, où l'on pouvait faire analyser son échantillon; il avait donc été jugé préférable de la reporter à l'année prochaine, en veillant à choisir le bon moment pour procéder.
La menace d'espèces envahissantes, qui s'était déjà concrétisée sur plusieurs plans d'eau, justifia quelques interventions. Vu la présence du Corridor aérobique le long du lac Saint-François-Xavier et l'augmentation de sa fréquentation par les canots et kayaks que l'on y avait remarquée, quelqu'un reconnut la situation exceptionnelle à laquelle on devait conséquemment faire face ici. Il y eut aussi quelques échanges sur l'empoissonnement artificiel d'un lac.
Au lac Notre-Dame, la question de l'accès au lac était aussi parmi les questions chaudes. Le plan d'eau paraissait déjà fragilisé par une faible profondeur et une histoire semblable à la nôtre, avec la drave du bois jadis opérée sur le lac et autres actions néfastes. L'idée d'inciter les propriétaires à ajouter une clause interdisant le droit de passage au contrat notarié qui scellerait éventuellement la vente de leur propriété, avait fait son chemin. Leur intention pouvait être indiquée sur une affiche standard fabriquée à cet effet et bien en vue sur leur terrain. En effet, le droit de passage accordé par un riverain à un propriétaire de deuxième rang ou plus, risque de multiplier le nombre d'usagers du lac, voire même à permettre le développement d'entreprises commerciales intéressées à profiter de l'accès au lac pour attirer une clientèle touristique ou mousser les ventes de leurs terrains. Il existait bien une série d'accès publics pensés par le premier propriétaire des lots, mais il ne s'y trouvait aucune facilité pour la mise à l'eau d'embarcations, avons-nous cru comprendre.
La question de mesures de contrôle des embarcations motorisées sur les lacs et des tensions qu'elles pouvaient créer entre riverains, allait susciter beaucoup d'intérêt chez ceux qui ont à faire face à une telle présence dans leur environnement. Il fallait bien imaginer que le ralliement de tous sur un consensus à cet égard semblait un rêve difficile à réaliser.
Le représentant de l'Association des propriétaires du lac Louisa, forte de ses 180 membres, nous fit part de quelques expériences et d'observations face à l'administration des deux municipalités qui se partagent ce territoire, Wentworth y couvrant la majorité du lac. Les propriétaires relevant de cette dernière municipalité semblaient avoir appliqué toutes les normes et recommandations pour la préservation de l'environnement, tandis que les quelques-uns relevant de Wentworth-Nord étaient moins à cheval sur leur application.
Notre délégation aborda bien sûr le problème de la sédimentation, avec le cas marquant de la grande côte à Montfort. De façon plus générale, il nous semblait que ce problème ne faisait pas suffisamment l'objet d'attention. Mais, indiqua l'un des participants, n'était-ce pas d'abord au service de voirie de la municipalité d'exécuter d'abord tous ses travaux dans le plus grand respect des normes environnementales et de faire preuve de plus de diligence au besoin?
Lorsque le représentant de l'Association des résident(e)s du lac Spectacles, à l'ouest de la municipalité, présenta un petit cartable de bienvenue, à 20$, que l'on distribuait dans les établissements louant chambres ou autre facilité d'accueil, tous le feuilletèrent avec ravissement et rêvaient de pouvoir produire le même.
Diverses interventions du genre apportèrent autant d'intérêt chez les participants; mais je n'ai pu retenir que celles mentionnées ici. Il fallait maintenant exprimer ce que les Associations attendaient de la Municipalité.
Nous indiquions à la directrice que nos associations n'avaient pas toutes les ressources nécessaires pour assurer vraiment le suivi du bon équilibre d'un lac; que son aide nous paraissait indispensable à l'application de diverses mesures, contenues entre autres dans «La Trousse des lacs». Comment pouvait-elle aussi mettre en pratique la collaboration entre les Associations de lac qui était, dès le début, l'un des objectifs à la source de ces rencontres? L'idée d'un forum sur le site internet de la municipalité, ouvert aux Associations de lac, était présentée comme déjà une initiative dans ce sens. Mais le mécanisme qui pourrait vraiment déclencher un plus grand échange et une collaboration pratique entre les diverses associations de lac de la municipalité restait à être identifié.
Carl Chapdelaine

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Coupures dans la structure d'intervention du gouvernement en région

23 octobre 2014
Le gouvernement libéral devrait annoncer une rationalisation dans la structure d'intervention en développement régional. Ce qui s'est passé dans le secteur de la santé pourrait donner une idée de ce qui s'en vient. Le gouvernement verrait un chevauchement de responsabilités, d'intervention et de dépenses publiques dans cette structure qui aurait pris trop d'embonpoint. Plus de 50 millions de $ pourraient être ainsi épargnés, pense-t-on à Québec.
Des MRC, CLD, CRE, CRÉ ou autre, c'est cette dernière, la Conférence Régionale des Élus, composée des préfets et maires d'une région, qui est la plus menacée. Pointé du doigt en 2011 par le Vérificateur général, pour la présentation de ses comptes, l'organisme créé sous le gouvernement Charest pourrait disparaître, tandis que les budgets qu'il gère seraient réalloués.
Tout en mettant l'accent sur leur rôle, le porte-parole du réseau des CRÉ et président de la CRÉ de l'Abitibi-Témiscamingue, M. Jean-Maurice Matte, se plaint de l'attitude du ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, Pierre Moreau, et du fait que l'on n'ait pas consulté les principaux intéressés dans le projet de rationalisation. Il souligne aussi que les chiffres utilisés par le gouvernement pour souligner le coût de ce réseau sont erronés.
Le 5 juin dernier, la MRC s'est déjà vue annoncer «une réduction de 10 % de sa subvention allouée pour le financement du fonctionnement du CLD (Centre local de développement des Pays-d'en-Haut)». Le Conseil des maires avait alors immédiatement adopté une résolution dénonçant cette mesure. Les autres organismes impliqués doivent aussi s'attendre à des coupures dans leur budget de fonctionnement. Comme dans le milieu de la santé, la guerre est d'ores et déjà déclenchée entre le pouvoir central à Québec et les décideurs régionaux.
C. C.
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201410/21/01-4811125-developpement-regional-coup-de-balai-de-quebec-a-prevoir.php
http://www.crelaurentides.qc.ca/

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Cartographie des milieux humides

Un projet de cartographie détaillée des milieux humides de 32 municipalités comprises sur le territoire couvert par l'agence de bassin versant Abrinord reçoit une subvention de 20 000$ de la Conférence régionale des élus (CRÉ). Canards Illimités Canada et Abrinord ont déjà entrepris ce projet qui permettra une couverture beaucoup plus précise de ces milieux humides.
Par leur pouvoir de filtration, d'épuration et de régularisation de l'écoulement de l'eau des bassins versants entre autres, marais, marécages, tourbières et leurs dérivés jouent un rôle important dans la protection de l'environnement de nos lacs. C'est sans compter la biodiversité de la faune et de la flore qu'ils protègent.
Cette couverture cartographique, obtenue par l'interprétation de photographie aérienne, vise «à identifier, classifier et documenter l'état des milieux humides de plus de 0,5 hectare»*. Elle permettra la classification de ces terrains et autres mesures d'aménagement du territoire qui doivent inclure la protection des milieux humides.
Au 18 septembre, c'est à près de 225 000$ que s'élevait la contribution financière des seize partenaires du projet impliqués dans la signature d'un contrat de bassin versant avec Abrinord.
C.C.
*Communiqué de presse conjoint d'Abrinord et de Canards illimités Canada

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Rencontre Municipalité - Associations de lac

Samedi, le 18 octobre, aura lieu la deuxième rencontre prévue pour cette année entre la municipalité de Wentworth-Nord et les associations de lac. Madame Raphaëlle Robitaille, Directrice du Service de l'environnement, recevra des délégués des associations au Chalet des loisirs, le bâtiment adjacent à l'hôtel de ville. L'ordre du jour de cette réunion est déjà connu; une partie consistera en une revue des programmes municipaux en cours concernant l'environnement des lacs.
De telles rencontres sont appréciables. Une association de lac est une organisation autonome dont les préoccupations portent pourtant, le plus souvent, sur les mêmes sujets que chez ses voisines. La nôtre veille sur un lac isolé, en tête de bassin versant. Ses voisines ont l'œil sur des lacs situés dans un autre bassin versant (lacs Notre-Dame et Saint-Victor) ou dans une autre municipalité (lac Chevreuil).
Parfois, des associations de lacs voisins et reliés entre eux se regroupent et mettent en commun certaines de leurs ressources. Cela leur permet d'envisager d'obtenir ou de commander des études, parfois coûteuses, et d'avoir plus de poids dans leurs revendications auprès des autorités. Les rencontres organisées par le service de l'environnement de la municipalité deviennent donc des occasions privilégiées d'échanger avec ce service et avec les collègues d'autres associations.

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766 695$ des gouvernements pour W.-N.

«…La région des Laurentides bénéficiera d'un montant de 185 285 469 $, consenti dans le cadre de la nouvelle entente fédérale-provinciale relative au Fonds fédéral de la taxe sur l'essence et de la contribution du gouvernement du Québec pour les cinq prochaines années, et ce, pour la réalisation d'importants travaux d'infrastructures.

Le Fonds fédéral de la taxe sur l'essence offre un financement à long terme, stable et prévisible afin d'aider les municipalités canadiennes à bâtir et à revitaliser leur infrastructure locale tout en créant des emplois et en favorisant la prospérité à long terme. Dans un premier temps, ce fonds a été prolongé et son allocation a été doublée, passant de un à deux milliards par année. Par la suite, il a été indexé à raison de 2 % par année et il a été désigné comme une source permanente de financement fédéral pour les infrastructures des municipalités par une mesure législative.»
http://nouvelles.gc.ca/web/article-fr.do?nid=880489

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Trésor vs Bulletin

Après en avoir discuté entre elles, Edna Schell et Shelagh Jane Woods, les deux membres de votre exécutif, ont échangé leurs portefeuilles. En fait, Edna gardera ainsi la trésorerie tandis que Shelagh Jane prendra en charge la préparation du Bulletin.
La publication du bulletin de l'Association est une réalisation hautement remarquable qui nécessite beaucoup de travail. Actuellement, cette tâche est principalement accomplie par les membres de votre exécutif, tandis que Karen Schell s'occupe de l'édition.
Comme il s'agit avant tout de publier des articles pertinents et d'intérêt pour les membres, votre participation à ce chapitre serait des plus justifiées et appréciées. Dans votre sphère d'activité ou de loisir, comme au cours de votre présence au lac, vous avez pu développer des connaissances scientifiques, communes ou historiques dont vous pourriez tous nous faire profiter; dépêchez-vous de nous en rédiger un article pour notre édition d'automne.
Il est aussi sérieusement question de produire une version électronique du Bulletin que vous recevriez donc parmi vos courriels. En proportion des modestes revenus de l'Association, une grande économie pourrait résulter du remplacement de la formule papier par un exemplaire virtuel qui ne coûterait rien à envoyer. Un certain nombre de copies papier seraient toujours disponibles.
Shelagh Jane compte pouvoir publier le Bulletin pour le 15 novembre et le 1er mai.
C.C.

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Revue de la Charte de l'ALSFX

La charte de votre Association a bien besoin de quelques ajustements, ne serait-ce que pour tenir compte de l'arrivée dans le décor d'Internet et de ses possibilités en termes de réunions ou de votes à distance. Plusieurs questions soulevées en cours d'action ne trouvent également pas de cadre adéquat dans la charte actuelle et il faudrait y remédier.
Notre charte définit en gros les objectifs de notre organisation ainsi que les règles légales à suivre pour ce faire. Elle précise le statut des membres et de l'exécutif, etc.
Shelagh Jane a offert de prendre le mandat de la revoir à l'aide de ce qui se fait dans les autres organisations, en considérant les données actuelles qui concernent l'Association et en y intégrant les propositions à retenir des membres.
Elle compte soumettre un texte à l'attention de tous, pour être à même de produire un document complet qui pourrait être amendé et adopté à la prochaine Assemblée générale annuelle.
Mais pourquoi attendriez-vous pour lui faire part de votre vision des choses? La charte actuelle est disponible sur le site internet de l'Association (Accueil -> L'Association).
C.C.

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Panneaux sur les plantes envahissante

L'installation de deux panneaux de sensibilisation au danger d'introduction de plantes envahissantes dans le lac, l'un près du Pavillon et l'autre aux quais de Newaygo, reflète bien la vigilance que nous devons tous avoir à l'esprit, résidents comme visiteurs, devant une telle menace.

L'Association du lac Saint-François-Xavier se réjouit de la décision de la municipalité de Wentworth-Nord et de la MRC des Pays-d'en-Haut qui portent ainsi une attention toute spéciale au lac Saint-François-Xavier. N'oublions pas que le Corridor aérobique longe ce joyau ainsi que le lac Chevreuil sur toute leur longueur. Protéger le premier, c'est d'ailleurs protéger le second et la rivière à Simon, dans lesquels il se déverse.

Depuis la construction d'un quai public de mise à l'eau de kayaks et de canots près du Pavillon de Montfort, la multiplication de ces embarcations et de leur équipage sur le lac, dont plusieurs échappent à tout contrôle concernant la possibilité de présence à bord d'intruses, était devenue une préoccupation de plus en plus troublante. Votre Association avait en conséquence manifesté ses recommandations aux autorités. Nous savons que la rampe de mise à l'eau de Newaygo comme les quais au Pavillon ne sont pas les seuls points d'entrée d'embarcations; toutefois, ces affiches sauront, espérons-le, attirer l'attention de tous les usagers du lac.

Certaines espèces envahissantes ont ruiné la qualité de vie et la valeur des propriétés dans plusieurs lacs du Québec et de notre région où jadis la baignade faisait le bonheur des riverains. En espérant d'autres mesures de protection ou de contrôle des embarcations provenant d'autres voies d'eau, nous avons tous à ouvrir l'œil et à nous porter garants de l'intégrité du lac dont nous avons la responsabilité.

Le myriophylle à épi ici: pas question!
C.C.

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Recyclage de la matière organique

Devant l'imminence de l'échéance choisie par le gouvernement pour obliger le recyclage des matières organiques, la MRC et la Municipalité devront entreprendre sur leur territoire la mise en place d'un programme et d'un échéancier pour suivre Québec dans cette direction. «L'objectif de recyclage est de 60 % en 2015 et un bannissement à l'élimination est prévu en 2020.» (Recyc-Québec) Mais, l'an prochain, c'est bientôt…

La majeure partie de la matière organique qui entre dans nos foyers mais qui n'est pas consommée, et de même au niveau commercial ou industriel probablement, va à la poubelle : déchets de cuisine, de table, de restaurants, de supermarchés, etc., sans oublier nos propres déchets organiques ou ceux de nos animaux. Cette situation engendrée par la société moderne n'a pas, vous en conviendrez, sa raison d'être. Devant les moyens mis aujourd'hui à notre portée individuelle et qui doivent être rapidement développés à l'échelle de la collectivité, chacun doit se sentir responsable d'amorcer immédiatement le virage vert qui s'impose.

Venant des autorités, ce sont les résidents de Sainte-Adèle qui, les premiers dans la MRC des Pays-d'en-Haut, devraient voir à changer leurs habitudes, et cela dès l'an prochain. La ville devrait appliquer la collecte des matières organiques sur l'ensemble de son territoire, rapporte le Journal des Pays-d'en-Haut/La Vallée. Les autres municipalités de la MRC, sous l'égide de cette dernière, devront rapidement suivre l'exemple adélois. Nos organismes, dont votre Association, auront eux-mêmes à montrer le bon exemple lors de tout événement communautaire à venir.
C.C.

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Visite au lac Laurel

Visite au lac Laurel 27 juillet 2014
Samedi soir, une délégation de l'exécutif de l'Association du lac Saint-François-Xavier était en visite au lac Laurel, invitée à la dernière minute par M. Ghislain Bouchard, président de l'Association Lac Laurel. Madame Denise Cloutier, du Comité d'environnement, donnait une présentation sur les plantes envahissantes. Le projecteur que la municipalité nous avait prêté pour notre propre Assemblée générale annuelle avait été réquisitionné pour l'occasion. (Ils en avaient également un deuxième, dont l'ampoule brûla justement.) La soirée allait nous démontrer comment les responsables de cette association savent faire preuve de débrouillardise, comme de vigilance, et combien ils sont attachés à ce lac.
Le lac Laurel, dans lequel se déverse l'immense lac des Seize Îles et qui alimente lui-même d'autres lacs, est affecté, depuis quelques années, par le myriophylle à épis, cette plante envahissante devenue la terreur de nos lacs et rivières. Le myriophylle à épis est déjà bien présent au lac des Seize Îles, dans le bassin de la Rivière rouge, et il y cause déjà de sérieux problèmes, nous explique un membre de l'Association. Mais l'introduction de cette plante peut aussi être occasionnée par la mise à l'eau d'une embarcation provenant d'un cours d'eau infesté, avec un fragment de la plante à bord et prêt à s'installer, puis à coloniser son nouveau domaine.
Son apparition ne fut pas immédiatement perçue par tous les riverains et plusieurs pouvaient traverser les zones affectées sans le savoir. Ils risquaient ainsi d'arracher des fragments à cette plante qui s'accroche au fond du lac et peut atteindre plusieurs mètres pour rejoindre la surface. Elle pousse en rangs serrés, comme du foin, créant de véritables forêts végétales sous la surface de l'eau.
Une fois la menace bien identifiée, l'on délimita les zones affectées en les entourant de bouées, tout en invitant les conducteurs d'embarcation à ne pas les traverser. En peu de temps, il fallait agrandir le pourtour de la zone délimitée pour y cantonner virtuellement l'infestation galopante. L'Association émit des consignes aux riverains, leur décrivant la plante et les enjoignant de prendre bien garde à ne pas la disséminer par mégarde. Si on en voyait, on pouvait tenter de l'arracher et détruire le tout. Mais cela n'était pas encore la méthode appropriée.
Après autorisation du ministère de l'Environnement, on allait miser sur une médecine toujours expérimentale. Des plongeurs furent chargés d'aller au fond du lac, dans un petit périmètre choisi, pour arracher minutieusement l'envahisseur, tige après tige, avec la racine et sans en perdre de morceau. En même temps, à la surface, d'autres bénévoles, dans leur embarcation et munis de puises, tentaient de cueillir tout fragment de plante arrachée qui pourrait apparaître à la surface. Seule une section de la grandeur d'une table de ping-pong pouvait être ainsi couverte en quelques heures; un travail de moine et une opération difficilement imaginable à nos yeux, comme de chercher une aiguille dans une botte de foin.
Le vent pouvait charroyer d'autres fragments de la plante vers le déversoir du lac des Seize-îles, où l'on venait d'installer une estacade pour capturer les planches et autres débris provenant de la douzaine de hangars à bateaux emportés par le glissement de terrain survenu au printemps dans ce lac. On recueillait ces fragments pour les détruire; tout était bon pour lutter contre cette plante.
Ailleurs, on a tout essayé pour en venir à bout, avec des coûts dépassant parfois des centaines de milliers de dollars, et toujours des échecs plus ou moins complets. Le myriophylle à épis s'installe à demeure, même si l'on a entendu des rapports à l'effet que son expansion pouvait être cyclique.
Cette semaine, la lutte contre la plante va se poursuivre, tandis qu'un autre groupe, composé de huit bénévoles, férus des protocoles du RSVL, s'attaquera à l'évaluation de la couche de périphyton sur les roches de douze sites déjà visités l'année précédente, comme chez nous. Préalablement, une première équipe a déjà installé des petites bouées sur les sites retenus, lestées par des briques, pour que la deuxième équipe n'ait pas à voir à tout ce travail de repérage.
Après un premier film, sous-marin, sur les plantes aquatiques de nos lacs, prêté à l'Association grâce à la bonne volonté du Prof. Richard Carignan, le film tant attendu, tourné au lac Fraser qui est relié au lac Laurel, ne voulut jamais démarrer. Les plus jeunes membres de l'Association, assis au premier plan et qui n'avaient pas cédé à l'attaque massive des maringouins, quittèrent bientôt les abris de toile prêtés par un mécène de Lac-des-Seize-Îles, pour se rapprocher tant soi peu d'un spectacle de feux d'artifice débuté plus loin sur la rive. Notre délégation dut enfin reprendre le chemin du retour un peu bredouille, mais forte de cette leçon de ténacité devant l'adversité et le désespoir.
Carl C.

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Invitation pour l'AGA

Nous espérons tous vous voir à l'Assemblée générale de votre association ce samedi, 26 juillet, à 9h30, au Pavillon de Montfort. C'est la vôtre et l'exécutif a besoin de votre présence et de votre voix pour s'ajuster à votre volonté. Si vous n'avez pas toute la matinée à y consacrer, venez-y quand même jeter un coup d'œil; consultez l'ordre du jour disponible plus bas.
Comme à l'habitude, la séance sera très chargée et ne laissera guère place à des discussions entre les présentations, sauf lorsque indiqué. Réservez donc vos questions et autres interventions pour la période prévue à cet effet. Vous pouvez toutefois préparer vos questions et même nous les adresser immédiatement pour que nous puissions éventuellement y répondre en cours de présentation.
C'est un rendez-vous important à ne pas manquer.
À samedi!

Les tee-shirts sont arrivés!

Il y en 60, de toutes les tailles; mais plusieurs sont déjà réservés. La version pour femme, avec ses manches plus courtes et cintré à la taille, est en quantité très réduite et ne va pas au-delà de la taille TG. C'est qu'il s'agissait plutôt de tee-shirts pour filles et que nous n'en n'avons pas beaucoup comme membres; même le TG n'est pas très grand. Il faudra leur préférer la version unisexe. Sur la photo ci-jointe, mon tee-shirt, un G, unisexe.
Le superbe logo de l'Association, avec son jaune, son bleu et son vert, beaucoup plus vifs que sur la photo, ressort très bien. Il est cependant très légèrement décentré lorsque imprimé sur le devant des modèles unisexe; mais cela ne se remarque pas lorsqu'on l'a sur soi. Le grossiste m'explique que la précision n'a pas cours dans l'industrie et que tous les tee-shirts sont faits comme ça... On conseille de retourner un tee-shirt avant de le mettre dans la laveuse, pour que l'impression dure aussi longtemps que son support.
Ceux qui voudraient l'avoir avant samedi, le 26, pourraient communiquer maintenant avec moi, au (514) 382-9216 ou, dès jeudi soir, au (450) 226-1294. Ils sauront ainsi quoi porter pour assister à notre Assemblée générale annuelle. La grosse distribution devrait avoir lieu avant le début de l'assemblée et le tee-shirt n'est pas vendu par l'Association; prévoyez donc arriver en avance pour vous procurer le vôtre à notre table. Jean Pierre Corbeil devrait assurer la poursuite éventuelle de l'opération jusqu'à la fin de l'assemblée.
Carl

Tee-shirts

Ordre du jour de l'AGA

Assemblée générale annuelle de l'ALSFX, 26 juillet, 9h30 au Pavillon

Ordre du Jour

1. Ouverture de l'assemblée et enregistrement
2. Mot de présentation du président 10 min.
3. Mot de la municipalité (A. Genest) 10 min.
(Questions sur les points soulevés 10 min.)
4. Approbation de l'ordre du jour 5 min.
5. Adoption du procès-verbal de 2013 5 min.
6. Acceptation du rapport financier (E. Schell) 10 min.
7. Revue des dossiers des comités

  • Santé du lac (J. Wilson) 10 min.
  • Utilisations du lac (R. Noël) 10 min.
  • Communications (C. Chapdelaine) 10 min.
  • Membres et événements sociaux (C. Horan) 10 min.

8. Conclusion sur la revue des dossiers (D. Clark) 5 min.
9. Choix de l'équipe à l'exécutif 5 min.
10. Le Fonds environnemental (D. Clark) 5 min.
11. La coalition pour la navigation responsable et durable (Will Dubitsky & Daniel Piché) 15 min.
12. Période de questions 20 Min
13. Levée de l'assemblée

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Le Refuge des Orphelins

L'un des points d'intérêt pour les résidents de Montfort, abordé à la session municipale du 14 juillet dernier, tenue au Pavillon, portait sur le Sentier des Orphelins. Sous la rubrique «Urbanisme et zonage, l'item 9.6 traitait de la construction du Refuge. L'emplacement de cette maisonnette destinée, entre autres, à pouvoir héberger quelques personnes pour la nuit, en été comme en hiver, se situe sur le chemin du Belvédère. Un plancher surélevé avait déjà été construit, l'automne dernier, pour recevoir une construction en bois, dotée d'un poêle et autres commodités de base; mais tout était demeuré intouché depuis. Vu le coût prohibitif de cette construction, il lui est maintenant préféré l'installation, sur le plancher existant, d'une «tente de prospecteur» quatre saisons. Peu de détails cependant sur le modèle à choisir; mais le Conseil a accepté d'aller en soumission pour une telle installation.
La période de questions amena une discussion plus fondamentale sur le Sentier des Orphelins. On demandait au maire ce que cette réalisation majeure pouvait bien apporter à l'économie locale. Le maire Genest admit que la fréquentation du Sentier était surtout le fait des résidents locaux, et qu'ils en semblaient très satisfaits. Pour lui, cette voie récréative exceptionnelle ajoutait aussi un atout majeur dans l'attrait déjà suscité par la beauté sauvage de la région du lac Saint-François-Xavier. Il a des indications à l'effet que plus de gens veulent s'établir à proximité d'un tel paradis et les retombées économiques potentielles deviennent dès lors évidentes.
Carl C.

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Oui pour le tee-shirt!

Le logo de l'Association est en cours de traitement chez Candy, pour atterrir sur le devant de notre futur tee-shirt. Le produit final nous sera livré avant l'AGA et vous pourrez dès lors vous le procurer.
Il nous reste encore à déterminer la quantité pour chaque taille; selon le sexe aussi, car il y aura la version pour femme, plus délicat, avec manches plus courtes et cintré à la taille (photo approximative ici).
Le prix sera de 15$ pour les membres et de 20$ pour les autres. 5$ de dépôt vous assureront d'avoir celui qui vous plaira. Le souper-partage pourrait être l'occasion de réserver le vôtre, à la taille de votre choix. Mais, pour nous permettre d'évaluer la demande, vous pourriez déjà nous faire part par courriel de celui que vous désirez.
Carl C.

La navette navigue aux 16 Îles!

Rappelons que, le 17 mai dernier, suite à la pétition signée par nombre de citoyens choqués de la position prise par la municipalité de Lac-des-Seize-Îles d'interdire l'amarrage du bateau-ponton au quai pour la nuit, le Conseil municipal a accepté de permettre un vote en faveur du renversement de la décision. M. Hérault, coordonnateur à la Coopérative de Solidarité des 4 Pôles, en charge du projet, était à la séance municipale pour répondre à toute question sur la navette et éventuellement présenter un nouveau dossier au Conseil.

M. Hérault nous rapporte que, suite à cette session et en prévision de celle du mois de juin, le Conseil a présenté une liste de questions supplémentaires à la Coop, concernant les assurances et autre. Les réponses ont été données; tandis que le préfet de la MRC des Pays-d'en-Haut a confirmé son appui au projet et demandé au maire de donner le sien à cette réalisation.

«Le 21 juin, dans la salle comble, la tension était palpable, d'autant que le sujet de la navette ne figurait même pas à l'ordre du jour, et fut ajouté au varia en début de séance.
En fin de séance, un conseiller a donc présenté une résolution, permettant à la navette de stationner au quai municipal. Le vote a débouché sur une égalité 3 à 3, le maire annonçant alors que la proposition était rejetée.
Après que le calme soit revenu, la directrice a alors expliqué qu'en cas d'égalité, le maire n'était pas obligé de voter et qu'en ce cas cela signifiait un rejet.»

«Quoi qu'il en soit, il ne s'agissait que de savoir si nous pouvions amarrer le bateau au quai, pas de nous interdire de naviguer (la municipalité n'a pas ce pouvoir).
La navette est donc entrée officiellement en fonction le 24 juin, et son stationnement pour la nuit se fait tout naturellement au quai de la station du village.
Je vous invite à visiter le site internet coop4poles.com afin de découvrir les détails, ainsi que facebook.com/coop4poles.»

C. Chap.
La navette Horaire et tarifs Le ponton vogue en eaux troubles Répercussions

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Assemblée générale annuelle

La dernière réunion de votre exécutif a entièrement été consacrée à la préparation de l'Assemblée générale annuelle du 26 juillet prochain; d'autres sessions de travail sont prévues à cet effet. À défaut de la présence réelle d'un membre de l'exécutif, sa participation par vidéo-conférence est maintenant opérationnelle.

En plus de vous informer sur l'évolution de nos dossiers réguliers, il pourrait y avoir place à l'ordre du jour pour des sujets proposés par les membres. Il importe donc que vous nous fassiez immédiatement connaître toute suggestion à ce propos. L'expérience de toutes les assemblées générales antérieures nous incite encore, cependant, à limiter le temps de présentation ou d'intervention sur chaque dossier à l'ordre du jour afin de pouvoir conclure dans le temps alloué.

Nous sommes toujours à l'affût de nouvelles idées ou autre contribution de nos membres. Si vous avez l'âme d'un bâtisseur et êtes désireux de mettre l'épaule à la roue (même si vous vouliez simplement avoir votre mot à dire), faites-nous donc part de vos désirs. La procédure régulière veut qu'une nomination d'un membre à l'exécutif soit présentée à la secrétaire, Colleen Horan, une semaine avant l'Assemblée générale annuelle, et signée par au moins deux membres. Vous êtes priés d'en tenir compte et de vous préparer en conséquence. Il serait bon que vous lisiez le contenu de notre charte, disponible sur notre site internet, à la rubrique Accueil à L'Association, et que vous nous posiez toute question à éclaircir.

Vous pourriez aussi vouloir préparer toute question que vous songez à poser à la Période de questions.

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Un t-shirt de l'ALSFX?

Vous aimez le logo de l'Association, avec le bleu de son lac, le vert de ses monts et son soleil radieux? N'ornerait-il pas avantageusement votre tee-shirt de cette saison? Eh bien, vous pourrez probablement vous en procurez un à notre Assemblée générale annuelle du 26 juillet prochain, ou même avant, à notre souper communautaire du 12.

Il est encore dans les limbes; mais il pourrait vite prendre forme. Les détails de la transaction posent en effet quelques petites interrogations et le produit final sera une surprise. D'ailleurs, nous sommes preneurs de vos rapides suggestions.

Il ne s'agirait pas vraiment de lancer l'Association en affaires; mais plus simplement d'offrir un objet qui, tout en rappelant notre enjeu, le lac Saint-François-Xavier, puisse susciter un sentiment d'appartenance à notre collectivité. Sur une commande d'une quarantaine d'unités, de diverses tailles, nous imaginons que, au prix de 15$ pour les membres et de 20$ pour ceux qui ne le seront pas encore*, nous couvririons nos coûts. Un succès supplémentaire de distribution pourrait même se solder par quelque contribution à nos activités futures.

Carl
*Notre année fiscale débute le 1er juillet!

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Une Journée verte instructive

Une Journée verte instructive

  • Une bonne trentaine de citoyens écoutent et regardent religieusement les présentations à la bibliothèque. Selon le thème choisi, les conférenciers vous en apprendront plus que vous ne sauriez en demander.
  • Dans le film d'Alain Belhumeur, «J'ai pour toi un lac», vous aurez reconnu le célèbre Prof. Richard Carignan et son verdict final sur les dangers qui menacent nos lacs… J'y ai entre autres noté que l'érosion ajoutée par l'homme et l'envasement accru du fond des lacs qui en résulte, contribuent encore à leur eutrophisation par l'apport de matière nutritive contenue dans ces sédiments. Les plantes aquatiques prolifèrent. L'augmentation des matières organiques biodégradables dans les couches d'eaux profondes et à faible circulation stimule les bactéries aérobies qui peuvent alors y épuiser l'oxygène. Dès lors, la matière organique morte ne peut plus se décomposer et s'y accumule.
  • La présentation de M. Nicolas Bergeron, biologiste et trappeur, m'amène à penser que la Charcuterie laurentienne devrait se mettre à la commercialisation de la viande de castor…

Mais les kiosques regroupés sous le préau sont aussi d'un grand intérêt, beau temps, mauvais temps :

  • Vestes de flottaison : Elles sont requises dans toute embarcation et pour tous les passagers, chaloupes, canots et pédalos inclus. C'est la loi, selon le représentant de la Sureté du Québec à son kiosque sous le préau. Cependant, vous n'êtes apparemment pas requis de la porter sur vous.
  • Pompes à incendie : Vous n'avez pas d'accès routier? Le camion incendie n'ira pas à votre porte en cas de feu… Les pompiers tenteront de venir en embarcation à votre secours, avec une ou plusieurs petites pompes à incendie, avons-nous compris. Votre chalet est tout en feu? Les petites pompes n'en viendront probablement pas à bout. Avez-vous une assurance qui vous assurera la reconstruction de l'habitation; en d'autres termes, votre assureur sait-il bien que vous n'avez pas de route? Les résidents devraient-ils avoir de ces pompes? Au lac Notre-Dame, on s'est équipé de ce genre de pompes en cas d'incendie de forêt. Le service de la sécurité incendie de Wentworth-Nord pourra vous conseiller dans la recherche du meilleur moyen de vous protéger. Ses responsables sont prêts à donner une présentation (au Pavillon de Montfort) et à répondre à vos questions si demande en est faite.
  • La Charcuterie laurentienne : M. Perrier aurait vendu l'entreprise à M. Docmanov. La production de saucisse devrait reprendre en juin.
  • Le Chemin de Montfort : Saint-Adolphe-d'Howard va bientôt en soumission, selon le Conseiller André Soucy; la réouverture de la route, coupée depuis l'événement de la mi-avril, est prévue pour le 6 juin.

En plus de ses présentations exceptionnelles, la Journée verte semble donc une belle occasion de poser des questions aux responsables de divers services privés ou publics, en particulier à ceux qui représentent la municipalité, comme à ses conseillers présents. La documentation est abondante et variée. L'on a aussi pensé aux enfants. De nombreux visiteurs profitent des kiosques de produits alimentaires locaux pour s'alimenter, se désaltérer ou rapporter quelque spécialité à la maison. Pour l'analyse de votre eau, Géostar y a son comptoir international. J'en ai déduit cela après que la demoiselle m'eut demandé, il y a trois ans, avec quoi je payais; «Avec de l'argent canadien, bien sûr»…
22 mai 2014 C. Chap.

La navette du lac des Seize Îles

La Coop de solidarité des 4 Pôles prépare l'agenda de la présente saison de sa navette. On sait que le nouveau Conseil de la municipalité de Lac-des-Seize-Îles a interdit l'amarrage prolongé du bateau-ponton au quai public, suite à un vote majoritaire de conseillers qui seraient opposés à cette activité. Toute embarcation ayant droit d'être amarré pour un maximum de six heures, nous explique M. Frédéric Hérault, le coordonnateur de la Coop, c'est l'entreposage de l'embarcation pour la nuit qui n'est plus possible. L'abandon de la navette n'aurait jamais été envisagé pour autant.
Samedi, le 17 mai dernier, la pétition signée par nombre de citoyens, choqués de la position prise par la municipalité, a été présentée au Conseil municipal alors en session. M. Hérault était là pour éclaircir toute question sur la navette. La Coop doit d'ailleurs présenter un nouveau dossier au Conseil en début de semaine. Lors de cette session, le Conseil a accepté de regarder à nouveau sa position; une réponse future devrait donc en résulter. La navette

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Bateaux-dragons, églises, interconnexion

  • Le Festival des bateaux-dragons aura lieu encore cette année, au lac Saint-Joseph, à Saint-Adolphe-d'Howard, le 14 juin. Voir l'article du Journal des Pays-d'en-Haut/La Vallée.Le Festival des Bateaux-Dragons
  • Journée des églises ouvertes – le 31 mai 2014. Cette journée d'accueil s'inscrit dans le cadre du projet de la MRC «Nos églises, notre patrimoine», pour lequel un dépliant vient d'être publié. «(Ce) projet pilote de circuit patrimonial est proposé afin de faire ressortir différents éléments de l'histoire de nos communautés fondatrices», peut-on lire sur le site de la MRC des Pays-d'en-Haut. L'église de Montfort est l'une des 13 églises de traditions catholique, anglicane et Église Unie, ouvertes au public durant cette journée. Dépliant du circuit découverte
  • Interconnexion Le P'tit Train du Nord/Corridor aérobique : «La MRC des Pays-d'en-Haut présente VÉLOCITÉ, le nouveau trajet cyclable reliant les parcs linéaires Le P'tit Train du Nord et le Corridor aérobique.» Cette réalisation, en deux phases, s'étalera cependant sur la période 2014-15. Communiqué de la MRC

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La trappe à sable s'en vient!

La directrice générale de la Municipalité, Mme Sophie Bélanger, nous a confirmé les propos du maire, à la dernière session municipale, à l'effet que le ministère des Transports du Québec va procéder cette année à l'installation d'un important ouvrage destiné à recueillir le sable et le gravier qui descend la grande côte pour aboutir dans le chenal qui passe sous le pont, à Montfort. Le Ministère irait prochainement en soumissions à cet effet. La directrice générale se réjouit de la conclusion d'un dossier sur lequel elle dit avoir œuvré depuis quelques années. La question du dragage du chenal, plein de ce sable et gravier, demeurerait à l'étude.

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Le chemin Thurson à CBC!

Le nombre de 15 signatures signifiant l'opposition au règlement d'emprunt pour la route n'a pas été atteint. Le règlement est donc validé. C.C.

The number of 15 signatures of opposition to the by-law on borrowing for the road has not been reached. The by-law is therefore validated. C.C.


«Veuillez prendre note qu'à la fermeture du registre, (19h00) quatorze (14) personnes admissibles du secteur concerné, s'étaient prévalues de leur droit de signer le registre.»

Le chemin Thurson à CBC!

Le 16 mai, 2014

Kerianne et John Wilson ont donné une entrevue sur le sujet ce matin, à la radio de CBC. C'est à l'émission matinale de Daybreak, avec Mike Finnerty, qu'a eu lieu l'échange. Le maire Genest a également répondu aux questions de l'animateur, par téléphone.

Le premier point majeur amené par M. Wilson et sa fille, concernait la précocité de la date choisie, aujourd'hui, pour la tenue du registre qui commande la tenue d'un référendum sur le projet de règlement; la plupart des villégiateurs concernés n'ayant pas encore ouvert leur chalet d'été. Le deuxième point portait sur la prétention de la municipalité, abusive à leur avis, à l'effet que le projet de route réponde à l'obligation qu'elle a de permettre l'installation de fosses septiques dans le secteur, pour ceux qui n'en sont pas équipés, et leur vidange.

Le maire Genest a répondu que la réglementation provinciale dictait la démarche municipale et que l'on avait attendu la première longue fin de semaine de la saison (celle dont les villégiateurs profitent souvent pour ouvrir leur chalet). Le journaliste lui faisait remarquer que c'était quand même très tôt pour rejoindre ces gens et qu'une date ultérieure eut peut-être mieux convenu.

Un car de reportage de la télévision de CBC doit se présenter devant le Pavillon de Montfort en matinée et préparer un reportage.
C.C.

CBC

Calendrier des événements W-N

17 mai Journée Verte de 10h à 15h Sous le Préau (Laurel)

18 mai Vente de garage -Stationnement de l'église de St-
Michel de 10h à 15h (Groupe de la Sagesse)

24 mai Corvée d'entretien du sentier des Orphelins

25 mai Journée Porte ouverte de la Base de plein air Bon
départ de 10h à 13h30

7 juin Fête des Voisins - Pour rapprocher les citoyens


24 juin Fête Nationale de 11h à Sous le Préau (Laurel)

Camp de jour (6-12 ans) : du 25 juin au 8 août à la Base de
plein air Bon départ
Entente intervenue entre la Municipalité et la Fondation Bon
départ - coût :1/3 défrayé par la municipalité, 1/3 défrayé par
la Fondation Bon départ et 1/3 défrayé par le parent.
Inscription jusqu'au 30 mai 2014 à la Base.

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Journée Verte de Wentworth-Nord

Samedi, le 17 mai, 2014, de 10h à 15h.

Dépliants disponibles

10h : «J'ai pour toi un lac», film d'Alain Belhumeur (52 min.)
11h15 : L'horticulture ornementale : le tout dans le respect de l'agroécologie
12h45 : La gestion intégrée et la cohabitation avec le castor… rêve ou réalité?
13 h : Atelier de plantation avec Tournenvert
14h : Culture de la lavande au Québec (60 min.)

Analyses d'eau (10h à 15h)
(Prix, taxes incluses) Test de base : 30$
Test avancé : 75$
Quelques bouteilles stériles sont disponibles au Pavillon de Montfort, derrière l'avant-dernière tablette du présentoir.

Tirage d'un composteur (gros!)

Site Wentworth-Nord

Une réunion de l'exécutif instructive

La réunion de votre exécutif, du 9 avril, mettait l'accent sur l'accès et la protection du lac. M. Will Dubitsky, qui s'est fait connaître dans la région et ailleurs au pays pour sa croisade contre les embarcations génératrices de vagues démesurées, notamment les «wake boats», y était invité à nous faire une présentation. Louis Quenneville avait déjà approché le porte-parole de la Coalition pour une navigation responsable et non-dommageable, tandis que Dave Clark avait par la suite eu un entretien avec lui (http://coalitionnavigation.ca/).
Dans un article de Main Street, M. Dubitsky écrivait que ces «Hummers de nos lacs» étaient dotés de moteurs dont la puissance allait de 325 à 550 chevaux vapeur. Cette puissance leur permet de transporter aisément un ballast pesant entre 1500 et 2000lb, servant à provoquer l'enfoncement de l'arrière de l'embarcation et à créer ainsi ces immenses vagues qui les caractérisent. La production de remous profonds et de fortes vagues allant jusqu'au rivage, y soulignait-il, est des plus néfastes à la qualité de l'eau et cause une érosion accélérée de la rive.
Accompagné de M. Daniel Piché, de l'Association pour la protection de l'environnement du lac des Sables (APELS), de Sainte-Agathe, M. Dubitsky nous a détaillé les difficultés rencontrées dans sa croisade auprès des autorités fédérales pour faire modifier la législation actuelle et assurer une meilleure protection des lacs à l'échelle du Canada. Ne sommes-nous pas bien placés pour imaginer l'ampleur de la tâche que s'est attribuée la Coalition? Ne reste plus qu'à explorer les suggestions d'appui qu'elle nous a soumises.

À titre d'exemple de ce qui se passe sous la surface d'un beau lac envahi par ce type d'embarcation et soumis aux autres assauts de l'homme contre son écosystème, la vidéo «Réflexions» qui suit, dépeint la situation au lac Sept-Îles, de la région de Québec : Réflexions - Lac Sept-îles.

À cette même réunion, une formule de bilinguisme a été mise à l'essai; chaque intervenant parlait dans sa propre langue (limité au français et à l'anglais…). Raymond Noël s'était proposé pour traduire tout propos incompris. Même la Coalition était prête à se prêter au jeu. L'expérience semble porteuse de solution à ce difficile problème.

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Article 550. À l'endroit où le registre est accessible, nul ne peut utiliser un signe manifestant son appui ou son opposition à la tenue d'un scrutin référendaire ou à une réponse affirmative ou négative à la question qui serait posée lors d'un tel scrutin, ni faire quelque autre forme de publicité au même effet.

La navette au lac des Seize Îles

11 mai, 2014, 10:55

La navette inaugurée l'automne dernier et qui traverse du village, au nord, jusqu'à la partie incluse dans Wentworth-Nord, au sud, navigue-t-elle en eaux troubles? Ce service permet, entre autres, aux cyclistes venus du nord, par le Corridor aérobique, de faire un circuit en passant par une section route/vélo une fois rendus au sud du lac, à Wentworth-Nord, et de retrouver le Corridor aérobique qui croise la Route principale. Mais la traversée est aussi une destination touristique en soi pour tous ceux qui font l'aller-retour; votre serviteur l'a très appréciée dès ses premières rotations de la dernière saison.

La MRC des Pays-d'en-Haut a investi beaucoup d'argent dans ce projet, par l'intermédiaire de son «Fonds de soutien aux territoires en difficulté». Le bateau-ponton qui peut facilement transporter 12 passagers avec leurs vélos, aurait coûté plus de 60 000$. La Coopérative de solidarité des 4 Pôles, celle qui a mis en place ce service, peut compter sur deux capitaines ayant suivi une formation reconnue par Transports Canada, tout en ayant toute la couverture d'assurance requise. Lors de l'inauguration, le préfet, M. Charles Garnier, se réjouissait de l'initiative de la Coopérative, ainsi que de l'appui de la municipalité de Lac-des-Seize-Îles et de sa communauté.

Les choses auraient-elles changé? À sa dernière session, le nouveau Conseil de la minuscule municipalité a refusé l'amarrage du bateau aux quais publics du village. Un villageois nous explique que les villégiateurs sont majoritaires ici. Un grand nombre de ceux qui ont leur propriété autour du grand lac des Seize Îles verraient très mal le passage de la navette devant leur chalet, selon lui, et préféreraient jalousement garder ce trésor tout à eux.

Un groupe s'est donc formé; il fait signer une pétition pour demander à la nouvelle mairesse de faire marche arrière et de donner son accord à la Coopérative pour l'amarrage du bateau aux quais publics. Il est précisé que l'activité de la navette ne coûterait rien aux deux municipalités impliquées, qu'elle aurait des retombées intéressantes pour la fréquentation touristique et donc l'économie de la petite collectivité. Le groupe se cotise aussi pour éventuellement avoir un quai privé où puisse s'amarrer le bateau-ponton. Il nous faudra cependant prendre contact avec la Coopérative afin de savoir ce qu'il adviendra de la traversée pour la saison qui commence.

Ce conflit semblerait aussi mettre au grand jour le fossé qui peut se creuser entre villageois et villégiateurs, dont les intérêts et les perceptions divergent trop souvent. Même conflit potentiel entre les propriétaires en bordure de lac et ceux qui n'y ont pas accès. Des associations de lac; il en faut; peut-être faudrait-il aussi une association qui regroupe tous ceux qui partagent un même territoire…

Ce dossier ne fait cependant pas la manchette au Lac. Un chalet ou bâtiment accessoire a encore son toit hors de l'eau, suite à l'impressionnant glissement de terrain lors du réchauffement soudain survenu plus tôt ce printemps et à l'impressionnante quantité d'eau créée par la fonte de la neige. Il est bien visible du village.

La berge aurait lâché sur quarante pieds de profondeur. Tout est allé dans le lac; ce qui était sur la surface comme ce qui en-dessous probablement, contenu de fosse septique ou autre. Les autorités auraient pourtant été informées antérieurement d'un tel risque représenté par le sol instable de cette zone, ajoute le villageois. Le villageois parle d'un muret en bordure de la rive, peut-être, qui aurait permis une trop forte accumulation d'eau dans ces terrains ainsi «protégés»; il aurait finalement cédé sous la pression du sol anormalement gorgé d'eau.

Des avis sont placardés à la marina, pour signifier aux usagers que des débris flottent et que le glissement de terrain a formé des hauts fonds, créant un danger pour la navigation. Une corvée est prévue pour ce samedi, 10 mai, pour tâcher de retirer le plus de ces débris à demi-submergés possible.

Carl Chapdelaine

La croisière

Rencontre des associations de lac

À l'invitation de la Directrice du service de l'environnement de Wentworth-Nord, Mme Raphaëlle Robitaille, plusieurs associations de lac se sont réunies à la bibliothèque municipale de Laurel, le samedi 26 avril 2014, pour une présentation sur divers sujets et des échanges.

Le clou de la présentation était peut-être la présentation du Guide du riverain, une publication qui regroupera plusieurs conseils et réglementations sur la protection de l'environnement. Le tout, après les ajustements promis par Mme Robitaille suite aux observations de l'audience, serait disponible sur le site internet de la municipalité.

La directrice au service de la vie communautaire, des loisirs et de la culture, Mme Danielle Thibault, nous avait auparavant fait part des activités municipales à venir. (Voir l'article qui suit)

Mme Geneviève Gallerand, de l'Organisme des bassins versants des Rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS), nous en a appris énormément sur ce que cet organisme pouvait apporter comme appui aux associations de lac, comme son pendant, Abrinord pour la partie de la municipalité tombant dans le bassin versant de la Rivière du Nord.

Il fut suggéré aux associations de lac de contribuer à une banque de données en faisant parvenir copie de leurs trouvailles et données à la municipalité; certaines associations prêchèrent alors pour un retour d'ascenseur. Les multiples questions qui ont ponctué tout le déroulement de la présentation et éclairé la lanterne des uns et des autres, ont contribué à nous faire désirer qu'une autre réunion soit tenue à l'automne et encore dans les années à venir.
Carl

ORDRE DU JOUR:
13h00 Mot de bienvenue et présentation des participants

13h15 Informations sur les activités municipales 2014
Mme Danielle Thibault, Directrice au Service de la vie communautaire, des loisirs et de la culture, Municipalité de Wentworth- Nord

13h30 Présentation du «Guide du riverain»
~ Réglementation environnementale
~ Bonnes pratiques aux abords des plans d'eau

13h45 Le Programme d'inspection des installations sanitaires et des bandes riveraines
~ Objectifs 2014

14h00 Pause santé

14h15 Le Programme Opération Bleu Vert 2014
Mme Geneviève Gallerand, Organisme des bassins versants des Rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS)
~ Actions de lutte aux algues bleu-vert

14h45 Période d'échange
~ Les attentes envers la municipalité
~ Les priorités des associations
~ La boîte à idées.

15h00 Fin de la rencontre

Raphaëlle Robitaille
Directrice du service de l'Environnement

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Répertoire historique des sites de ski

Après avoir préparé des éditions numériques de vieilles cartes de sites de ski pour le Musée du ski des Laurentides et pour la Société d'histoire et de généalogie des Pays-d'en-Haut, M. Pierre Dumas vient de publier dans la revue de cette société, La Mémoire*, un répertoire de 144 sites de ski alpin, dont 83 stations, ayant existé au nord de la rivière des Mille-Îles jusqu'à Mont-Laurier. Il en manque probablement d'autres qui n'ont pu être localisés ou identifiés.
Ces sites, parfois bien rudimentaires et dont la plupart ont disparu, puisqu'il n'en resterait guère plus d'une douzaine, sont indiqués sur une carte topographique incluse dans le bulletin. Dans un article accompagnant la carte, l'auteur donne plusieurs détails sur sa démarche et catégorise ses résultats. Chaque site a retrouvé son nom dans le répertoire. Pour la localisation exacte, puisque géo-référencée, de chaque site, il vous faudra visiter le Musée du ski qui en a produit sa propre carte grâce aux données fournies par M. Dumas.
Le répertoire donne trois sites pour la municipalité de Wentworth-Nord, soit le site artisanal d'Élie Constantineau ainsi que celui de l'Orphelinat de Montfort, aussi nommé Old Mount Baldy. Le site d'Ulric Charland est indiqué pour Laurel.
Vous en saurez beaucoup plus en lisant l'article d'Éric Nicol.
*Devrait être disponible à la bibliothèque de la municipalité et à la Société d'histoire et de généalogie des Pays-d'en-Haut, où l'on peut aussi se procurer ce numéro de La Mémoire, pour 7$.

Le Journal des Pays-d'en-Haut / La Vallée

Les Algonquins

Suivez le Grand chef Algonquin, Dominique Ranquin, dans les dernières expéditions nomades des premiers habitants de nos Laurentides, un mode de vie disparu. M. Ranquin donnera sa conférence pour la Société d'histoire et de généalogie des Pays-d'en-Haut, samedi le 24 mai prochain, à 10h, au Chalet Pauline Vanier de Saint-Sauveur.

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