La santé du lac

Trémolo du huard à collier

Périphyton: rapport 2015

Périphyton au lac Saint-François-Xavier : Relevés des 16 et 17 août 2015 (rapport)*
La mesure de l'épaisseur du film/tapis de périphyton sur les roches submergées du rivage est la tâche du plongeur de l'équipe; Dave Clark s'est acquitté de cette lourde responsabilité.
Ses relevés sur les 11 sites retenus depuis 2013 indiquent que l'épaisseur moyenne de ce film/tapis, sur les 10 roches de chaque site, varie cette année entre 2 et 4 millimètres d'un site à l'autre.
Les chiffres pour les 3 années montrent un épaississement général de moins de 1% entre 2013 et 2014; mais de plus de 1% entre 2014 et 2015.
Alors que, les années précédentes, Felix et Adrian Hausermann avaient perçu la couleur de ce film d'un brun verdâtre, Dave l'a décrite comme étant vert brunâtre et parfois, à la racine, d'un vert clair.
Cette couche de micro-organismes et autre matière est présente sur toutes les roches du littoral submergées et elle les recouvre entièrement. Elle est moins épaisse à 30 cm sous la surface de l'eau que plus bas. Dave a aussi remarqué que la couche de périphyton était généralement plus épaisse du côté Sud-Est (direction approximative).
Les couches les plus épaisses ont été trouvées au site 10, longé par la section du Corridor aérobique fermé à la circulation générale (mais nous n'en avons pas l'explication).
Comme lors des années précédentes, la présence de périphyton en forme de filaments, n'a été notée que sur quelques rares roches.
Conclusions :
Il n'est pas de notre ressort de tirer des conclusions de ces observations.
L'accroissement continuel de la couche de périphyton depuis trois ans semble pourtant bien réel. Nous n'avons cependant aucune idée de la signification de l'ordre de grandeur de cette croissance. Le fait que l'opération de 2015 ait eu lieu deux semaines plus tard que les précédentes explique-t-il la plus grande épaisseur du périphyton cette année?
Si la présence et l'épaisseur du périphyton dans un plan d'eau peuvent varier avec les années, cela suppose, à notre avis, un mécanisme annuel d'élimination et de régénération, comme pour les plantes aquatiques. D'après Mme Mélissa Laniel, du CRE-Laurentides, nous serions à même de voir l'évolution de la présence du périphyton au lac en comparant les données prises en 2013 à celles de 2014 et de 2015 sur les sites de suivi, puis lors d'une reprise de la séquence dans cinq ans par exemple.
Recommandations sommaires :
Le travail du plongeur est long, épuisant et frigorifiant. Il demande une certaine aisance dans l'eau et de préférence un équipement : tuba, vêtement de plongée et, de préférence, une ceinture lestée. La formation suivie par les membres de l'équipe, en 2013, doit s'avérer être utile.
Une eau calme et pas trop froide, avec beaucoup de luminosité, sont à privilégier.
Deux plongeurs pourraient permettre de réaliser l'opération en deux fois moins de temps et donc de pouvoir la compléter facilement dans une seule journée au lac Saint-François-Xavier.
La «chaloupe à moteur» a été préférée au bateau-ponton pour sa manoeuvrabilité; mais se jeter à l'eau et remonter dans l'embarcation est difficile et périlleux.
*Une comparaison des données sur les trois années est visible sur la carte «Périphyton, vulnérabilité, eau». (Suivre le lien.)

Par Carl Chapdelaine, 20 août 2015

Périphyton, vulnérabilité, eau

Opération périphyton 2015

Vous aurez peut-être l'occasion de voir, les 16 et 17 août, Dave Clark s'affairer autour d'une douzaine de sites de roches ou rochers immergés en bordure du lac, en plongeant et criant des codes à Felix Hausermann et au soussigné. Rassurez-vous, nous n'avons pas l'intention de retirer l'une de ces roches de l'eau… Il s'agit simplement de mesurer l'épaisseur et de décrire la couverture de détritus et micro-organismes formant cette couche verdâtre qui s'attache aux objets immergés dans le lac. C'est ce que l'on désigne par périphyton.
Ces charmantes colonies apprécient grandement qu'on leur porte attention, et particulièrement en leur présentant phosphore et autres gâteries dont elles raffolent. Elles cherchent d'ailleurs à nous montrer, lors de cette opération, si elles sont satisfaites de l'accommodement raisonnable dont elles font l'objet et désireuses d'assurer le meilleur avenir à leur descendance.
L'équipe doit donc visiter la douzaine de sites choisis par John Wilson et Felix d'un bout à l'autre du lac, en août 2013, et regroupant assurément les plus belles roches.
L'opération a ainsi lieu pour la troisième année; après quoi elle pourrait être suspendue pour quelque temps. C'est en espérant que les autorités du RSVL auront trouvé entretemps quelles conclusions il faut déduire de ce Protocole du suivi du périphyton.
Si vous êtes intéressés à assurer éventuellement la relève de l'équipe, vous auriez intérêt à demander à vous faire inscrire à la journée de formation du RSVL, au lac Croche, qui a lieu en été. Ayez de préférence endurance et aisance dans l'eau si vous désirez participer à titre de plongeur; la tâche peut s'avérer être colossale.
Carl Chapdelaine

Le sel de la voirie et le lac

«La présence naturelle de chlorure varie de 7 milligrammes par litre d'eau (mg/l) dans les lacs non perturbés du Bouclier canadien à 20 000 mg/l dans la mer.» «Un ruisseau urbain en hiver en contient plus de 1 000 mg/l; l'eau de ruissellement d'une autoroute, plus de 18 000 mg/l*.» La concentration de chlorure s'était stabilisée à 45mg/l au petit lac à la Truite, en bordure de l'autoroute des Laurentides, suite au remplacement de l'épandage de sel, sur 7 km, par un mélange abrasif/sel.
En 1995, en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement, commençait une étude scientifique exhaustive d'évaluation de l'impact de l'utilisation des sels de voirie sur l'environnement. «Le rapport d'évaluation, publié le 1er décembre 2001, a conclu que les rejets élevés de sels de voirie avaient un effet nocif sur les écosystèmes d'eau douce, les sols, les végétaux et la faune. La publication de ce rapport a marqué le début du processus de gestion du risque des sels de voirie pour l'environnement.»
En 2013, le ministère des Transports du Québec a publié le «Guide de gestion des zones vulnérables aux sels de voirie - Une démarche à l'intention des municipalités». On peut y lire que «l'introduction d'une quantité importante de sels de voirie dans l'eau peut entraîner une modification complète de l'écosystème aquatique et une perte de biodiversité. De plus, des concentrations élevées de chlorure de sodium peuvent altérer la densité de l'eau, favoriser l'établissement d'une stratification haline, avoir une incidence sur le mélange vertical de l'eau et nuire à la redistribution de l'oxygène et des nutriments, deux éléments essentiels à la survie des espèces vivant tant en profondeur qu'en surface.»
Québec a repris la démarche d'Ottawa et, avec ses partenaires municipaux et des associations de transport, propose des stratégies pour s'attaquer au problème. L'une de ces stratégies est d'inviter les municipalités et toute administration concernée à se doter «d'un plan de gestion environnementale des sels de voirie (PGESV) qui est basé sur les meilleures pratiques reconnues dans ce domaine et qui prend en compte les impacts environnementaux des activités liées aux sels de voirie».
On peut apparenter cette démarche à l'utilisation des protocoles du RSVL par les associations de protection de lacs. Les municipalités qui s'y inscrivent doivent suivre une procédure et faire rapport au Ministère qui pourra ainsi en tirer des conclusions et proposer des améliorations. Pour ce faire, les municipalités doivent toutefois compter sur l'aide et l'expertise des MRC et des agences gouvernementales.
Nos relevés de la qualité de l'eau du lac Saint-François-Xavier ne nous renseignent malheureusement pas sur la concentration en chlorure qui s'y trouve. De plus, nous n'avons pas choisi de site d'échantillonnage précisément là, en aval du pont de Montfort, où l'impact du sel de déglaçage utilisé sur la grande côte de la rue principale risque le plus de se faire sentir. À première vue, il nous semble que la mesure, sur une base régulière et aux dates appropriées, de cette concentration en amont comme en aval du chenal soit essentielle à l'évaluation et au suivi de la situation.
Carl Chapdelaine
* ~Une cuillerée à soupe par litre
Sources: 1. http://ec.gc.ca/sels-salts/default.asp?lang=Fr&n=F37B47CE-1
2. Plan ministériel de gestion environnementale des sels de voirie 2011-2014
3. Guide_gestion_zones_vulnerables-2Mai_HQ.pdf

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Résultats RSVL 2014

Pour une deuxième année, à l'été 2014, des échantillons d'eau prélevés par Colleen Horan et Felix Hausermann, dans la zone la plus profonde du lac, ont été analysés dans les laboratoires du MDDELCC.
Selon les résultats d'analyse qui viennent de nous être transmis, des trois variables physicochimiques, le phosphore total, la chlorophylle a et le carbone organique, seul la première montre un changement notable et négatif par rapport à 2013, passant d'un indice de concentration de 3,4 μg/l à 5 μg/l. Cette concentration demeure cependant très faible et, si l'on se fie à l'échelle de classement du niveau trophique (oligotrophe <–> mésotrophe <–> eutrophe), cette variable comme, à la limite, celle de la chlorophylle a, se classe comme oligotrophe depuis 2008. Les minuscules carrés jaunes, dans le graphique, positionnent le lac sur l'échelle en question pour 2014.
Pour leur part donc, l'ensemble des variables physicochimiques indiqueraient que le lac présente peu de signes d'eutrophisation. La première opération de ce type, avec le RSVL, remontait ainsi à l'été 2008. Suivant la modification du protocole en 2010, il est maintenant nécessaire de procéder à l'échantillonnage sur deux, voire trois années consécutives. Sa recommandation à l'Association, dans ce cas-ci, est d'y aller d'une troisième année, ce qui «augmentera la précision des valeurs moyennes». Des frais de près de 300$ seraient toutefois à encourir et il faut espérer que la Municipalité renouvellerait alors, cette année, son offre de prendre à sa charge 50% de tels frais.

Parallèlement, les mesures annuelles de transparence de l'eau, évaluées à l'aide du disque de Secchi par Felix, indiquent à nouveau une eau légèrement trouble pour 2014, comme en 2013. Le lac demeure ici dans une position moins confortable, c'est-à-dire mésotrophe. Le graphique de la transparence de l'eau du lac Saint-François-Xavier sur plusieurs années montre une séquence de hauts et de bas depuis 2008, la première année d'application de ce protocole. Les variations sont d'un mètre et la moyenne de visibilité du disque pour ces 7 ans est de 4,2 mètres de profondeur. Quoique déjà notée en 2009, la situation s'est donc détériorée au cours des deux dernières années.
Conclusion des autorités du RSVL : D'après les résultats obtenus, il est possible que le lac Saint-François-Xavier présente certains signes d'eutrophisation*. À nous d'y voir! Par ailleurs, comme nous ne payons que pour une partie seulement de ce que nous recevons de ces analyses, il semble qu'il y ait avantage, dans la mesure du possible, à en profiter.

*Lorsque l'on ajoute la mesure de la transparence de l'eau à celles de la concentration de phosphore et de chlorophylle a (indicateur de l'abondance des algues) sur l'échelle de classement du niveau trophique, on obtient la position globale du lac Saint-François-Xavier, qui passe d'oligotrophe à mésotrophe, ou plus précisément oligo-mésotrophe, sur cette échelle. Ainsi, 40% de 537 lacs de villégiature du Québec méridional étaient oligo-mésotrophe en 2008; 30% avaient un meilleur classement, et 30% un plus mauvais. Cette échelle est un outil de référence pour estimer le degré d'eutrophisation des lacs par le RSVL. http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/portrait/eaux-surface1999-2008/chap3.pdf

Note: Le RSVL n'a pas encore créé les hyperliens vers ses tableaux interactifs; nous les ajouterons dès que disponibles.

Carl Chapdelaine

Résultats RSVL 2013

Lac Saint-François-Xavier (307) - suivi de la qualité de l'eau 2008-2014

Le portrait du lac se précise

18 décembre, 2014

L'Atlas web des lacs des Laurentides ( http://www.crelaurentides.org/dossiers/eau-lacs/atlasdeslacs ), du Conseil régional de l'environnement des Laurentides (CRE), est un outil très récent et toujours en développement. Sa réalisation a profité de la participation financière et en ressources humaine de la Conférence régionale des élus (CRÉ), dernièrement victime des coupures imposées par le gouvernement provincial.
Vous connaissez par ailleurs les rapports du RSVL sur les relevés effectués au lac Saint-François-Xavier suivant divers protocoles, comme la mesure de la transparence ou celle de la qualité de l'eau et celle, effectuée au cours des deux dernières saisons estivales, sur sa composition chimique. Vous avez aussi vu les cartes bathymétriques effectuées par l'équipe du Dr. Richard Carignan et l'Université de Montréal au lac, et qui nous renseignent sur sa morphométrie (profondeur, superficie, relief, volume, etc.). La superficie de son bassin versant a aussi été estimée. Il faut savoir que ces données peuvent être combinées pour déterminer d'autres variables servant à décrire et donc à caractériser l'état de santé et l'équilibre de ce lac. Ainsi, en combinant transparence et bathymétrie, l'on a pu ajouter des fiches hypsométriques propres au lac Saint-François-Xavier et qui permettent «…de visualiser les proportions du volume du lac ou de la surface des sédiments pouvant soutenir la croissance de la végétation aquatique… »

Le Dr. Carignan estime que la détermination des variables bathymétriques et des caractéristiques du bassin versant est un prérequis à l'étude d'un lac. Ainsi son équipe a pu, avec ces données et à l'aide de logiciels sans doute, évaluer la vitesse de remplacement de tout son volume d'eau, ce qui est appelé ‘le temps de renouvellement' (1), et son ‘ratio de drainage' (aire du bassin versant / aire du lac). Ces deux données viennent d'être ajoutées à celles des deux cartes bathymétriques du lac, celle du bassin ouest (Newaygo) et celle du bassin est (Montfort), puisque le Dr Carignan nous a dit considérer qu'il s'agit pour lui, en fait, de deux lacs.
Vous retrouverez donc maintenant ces nouvelles informations dans l'Atlas web des lacs des Laurentides, en tapant le nom du lac dans son outil de recherche; Saint-François-Xavier (ouest) : http://www.crelaurentides.org/dossiers/eau-lacs/atlasdeslacs?lac=12151 ; et (est) : http://www.crelaurentides.org/dossiers/eau-lacs/atlasdeslacs?lac=12150.

Le temps de renouvellement est ainsi de 0,83 année pour le bassin de Newaygo et de 0,37 pour celui de Montfort. Le ratio de drainage du premier serait de 11,29, contre 29,42 pour celui de Montfort. L'une des conséquences de ces différences est que le phosphore aurait ainsi tendance à se déposer davantage au fond dans le bassin Newaygo que dans celui de Montfort et que sa concentration en suspension y serait donc normalement plus faible. (2) Vous remarquerez, en passant, que, même si c'est dans le bassin est que se retrouve la plus grande profondeur, son volume d'eau ne représente que 80% de celui du bassin ouest et que sa superficie n'en égale que 64%.

Nous ne savons pas de quel ordre de grandeur puisse être la conformité de ces évaluations avec la situation réelle. De nombreuses variables, pour ne mentionner que l'habitat et le couvert forestier, doivent s'ajouter à ces caractéristiques physiques et en infirmer la précision. Il est quand même bon de retenir que bassins Newaygo et Montfort du lac Saint-François-Xavier ne soient pas jumeaux identiques.

1. C'est «‘le rapport entre le volume du lac et la quantité d'eau qu'il reçoit annuellement en provenance de son bassin versant et des précipitations parvenant directement au lac' … Dans un lac où le temps de séjour de l'eau est très long, la concentration en phosphore sera faible parce que la majeure partie du phosphore aura le temps de sédimenter». http://www.saint-hippolyte.ca/wp-content/uploads/2013/04/%C3%89tude-Carignan-%C3%89tats-des-lacs-2003.pdf, p. 18.

2.«Aussi, les lacs avec un ratio de drainage élevé et donc, un grand bassin versant par rapport à la superficie du lac, auront habituellement un temps de renouvellement plus court et seront plus colorés.» http://www.aplaweb.ca/nouvelles/pdf/PDlac-de-Achigan-final-17dec2012.pdf, p.19.
Carl Chapdelaine

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Rapport sur le périphyton (2014)

Notre rapport de 2014, contenant la localisation des onze sites de suivi retenus et l'évaluation du périphyton au lac Saint-François-Xavier, sur fichier Excel, a été envoyé aux autorités du RSVL, à Québec. Comme il n'y aurait toujours pas d'outil de traitement des données, il contribuera à la banque de ces dernières et ainsi à l'élaboration de normes plus précises pour l'utilisation généralisée de ce protocole au Québec. L'analyse de nos données par les experts du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) et les conclusions pour le lac Saint-François-Xavier pourraient donc n'être définies qu'après les prochaines années d'application du protocole à l'échelle géographique déterminée.
Si la présence et l'épaisseur du périphyton dans un plan d'eau peuvent varier avec les années, cela suppose un mécanisme annuel d'élimination et de régénération, comme pour les plantes aquatiques. D'après Mme Mélissa Laniel, du CRE-Laurentides, nous serions à même de voir l'évolution de la présence du périphyton au lac en comparant les données prises en 2013 à celles de 2014 et de la prochaine année sur les sites de suivi, puis lors d'une reprise de la séquence dans cinq ans par exemple.
Pour le moment, nous observons que cette couche de micro-organismes et autre matière est présente sur toutes les roches du littoral et qu'elle les recouvre entièrement, avec une épaisseur d'environ 1mm en 2013, rarement plus; mais qui semble augmenter parfois d'un deuxième millimètre en 2014. La seule conclusion que nous puissions avancer, pour le moment, serait donc que, si cette augmentation s'avérait confirmée avec les ans, elle indiquerait une eutrophisation accélérée du lac, causée principalement alors par un apport accru en phosphore; ce dernier étant étroitement lié à la présence du périphyton.
La couleur de ce tapis de périphyton, uniformément d'un brun verdâtre, pourrait peut-être nous donner d'autres indications. De même, les légères différences d'épaisseur observées selon les sites choisis sont probablement porteuses d'informations spécifiques à ces emplacements mais qui demandent à être interprétées. L'absence presque absolue de périphyton sous forme filamenteuse doit aussi avoir une signification.
Les treize pages du rapport ont un côté un peu répétitif; mais si vous en voulez copie, nous vous le transmettrons sans problème.

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Accroissement du périphyton

Phosphore et plantes aquatiques

Le 9 août dernier, Mme Melissa Laniel, du CRE-Laurentides et chargée du projet Bleu Laurentides, était conférencière invitée de l'Agence des bassins versants de Sainte-Anne-des-Lacs (ABVLacs), au lac Ouimet. Intitulée «Les plantes aquatiques et les algues», sa présentation ferait une place particulière au myriophylle à épi, la plante exotique envahissante la plus menaçante aujourd'hui pour les lacs des Laurentides.
Préoccupé depuis toujours par les défis que l'accès au lac et sa fréquentation lui posent, l'exécutif de l'Association du lac Saint-François-Xavier allait, par sa délégation, tirer de multiples enseignements de cette présentation et compte bien en enrichir l'élaboration en cours de notre politique à cet égard.
Mais d'abord, la conférencière tenait à nous expliquer le lien qui existe entre l'apport de phosphore dans un lac et le développement des plantes aquatiques. En plus de nous indiquer pourquoi ces plantes semblent de plus en plus envahir nos lacs, sa démonstration allait nous aider à comprendre les raisons et les résultats de l'application des protocoles du Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL).
Le phosphore est un élément naturellement peu présent dans un lac sauvage. La première manifestation de sa présence accrue, dû en particulier au peuplement humain de son rivage et de son bassin-versant, se fera sur le littoral, là où la faible profondeur permet à la plupart des plantes aquatiques de s'enraciner et de profiter de la lumière essentielle à leur développement. C'est précisément la prolifération de ces plantes, assez facilement constatable, qui nous indique que quelque chose ne tourne pas rond. La particularité des plantes exotiques envahissantes leur permet souvent de profiter encore davantage de la présence du phosphore. Les cyanobactéries en tireront également profit.
À ce moment, les échantillons de phosphore que nous prélevons dans la fosse du lac, explique la conférencière, ne pourront pas encore refléter un récent apport de cette substance. Les données de ce dernier protocole d'analyse ne sauront donc pas nous inquiéter. Ce n'est que lorsque, en quelque sorte, les plantes aquatiques du littoral seront saturées de phosphore que ce dernier pourra se retrouver dans les échantillons d'eau prélevés.
La mesure de l'épaisseur du périphyton, auquel nous avons récemment procédé pour la deuxième année, sera par contre un indice avant-coureur de l'accroissement potentiel du phosphore dans le lac, puisque cette couche de micro-organismes végétaux et de sédiments profite d'un apport de ce composé chimique. 4mm d'épaisseur du périphyton sur les roches du littoral serait la limite critique; nous n'en sommes heureusement pas encore là d'après nos relevés.
La forme et la profondeur d'un lac, sa géomorphologie en sorte, et des variables comme la vitesse du renouvellement de sa masse d'eau, rendent les lacs inégaux face à un apport accru de phosphore et au développement des plantes aquatiques. Un lac peu profond, avec un faible taux de renouvellement de sa masse d'eau, favorisera l'accumulation du phosphore et la multiplication conséquente des plantes aquatiques. Cette évolution contribuera à l'eutrophication du lac, à son vieillissement prématuré. Grâce aux travaux de l'équipe de l'Université de Montréal, sous la direction du Prof. Richard Carignan, et d'autres chercheurs, ces données et ces taux ont été établis pour plusieurs lacs des Laurentides et sont disponible sur le nouvel Atlas Web des lacs des Laurentides (2014) du CRE http://www.crelaurentides.org/dossiers/eau-lacs/atlasdeslacs?view=adl .

Une quarantaine de nos lacs seraient déjà affectés par le myriophylle à épi, cette plante exotique envahissante venue d'Eurasie. Lorsqu'elle est introduite dans un lac, par tout genre d'embarcation, par un canard ou autre, provenant d'un lac infesté, ou par une voie d'eau qui lui est tributaire, la plante va chercher à s'installer dans sa nouvelle demeure. Avec un bon apport en phosphore et des pratiques nautiques favorisant sa dispersion, elle pourra alors envahir des sections d'un lac ou son ensemble, causant un cauchemar à tous ses riverains et visiteurs. Rien n'en viendra facilement à bout, malgré les corvées d'éradication et des dépenses parfois faramineuses dont nous connaissons plusieurs exemples.
Les embarcations à moteur, mais aussi les canots, les kayaks, etc., peuvent être porteur d'un fragment du myriophylle à épi. Madame Laniel nous confirme que la menace est considérée comme réelle, ajoutant même que le myriophylle à épi peut éventuellement se réhydrater après avoir été desséché. Il faut compter plusieurs jours au soleil pour pouvoir garantir la sécurité de certains types d'embarcation provenant d'un lac infesté, si c'est la méthode choisie.
Le lavage des embarcations, loin de la rive, et son inspection minutieuse, de même que celle de tout équipement, avant la mise à l'eau ou au départ d'un lac infesté sont parmi les mesures essentielles à la prévention de la propagation des plantes envahissantes. Mais la sensibilisation, avec affiche et autre moyen, est peut-être un prérequis à toute campagne de prévention.
Un Protocole de détection et de suivi des plantes aquatiques exotiques envahissantes pour les lacs de villégiature du Québec, le PAEE, adapté du Maine VLMP, est en cours de préparation et devait être disponible en 2014, a souligné la conférencière.
Carl Chapdelaine

Présentation de Melissa Laniel

PAPA: Mise à jour / Up date

Trappe à sédiments de la Grande côte

Le 30 novembre 2013

Jean Pierre Corbeil est bien placé pour voir ce qui descend de la grande côte de la rue principale; mais, depuis près de deux semaines, ce sont des employés de Transport Québec qu'il voit arpenter et qu'il interroge au pied de cette côte. Il a appris que le filet à sable, installé plus tôt, sera remplacé par une trappe ou autre construction permanente destinée à collecter le sable qui atterrit infailliblement dans un étroit chenal du lac.
Ce chenal passe sous le pont de la rue principale et son fond n'est plus qu'à hauteur de bottes de pêcheurs en raison du sable accumulé. Un ancien résident affirme qu'il y avait de quatre à six pieds d'eau à cet endroit avant la construction de cette route gravissant la côte en ligne droite. Mais pour ce qui en est d'éventuellement draguer le sable accumulé, mystère… Ces sédiments se sont aussi probablement étalés en aval du chenal. En diminuant la profondeur de l'eau tout en augmentant ainsi l'action du soleil, ils y ont certainement contribué à l'envahissement par les plantes aquatiques.
Il faut aussi penser que la hausse graduelle de ce seuil a progressivement favorisé une plus grande accumulation de tous les sédiments qui aboutissent au fond de l'ensemble du lac en amont, exactement comme la trappe en vue pourrait retenir le sable de la Grande côte en imposant à l'eau collectée un seuil à franchir. L'impact a dû être majeur et va se prolonger aussi longtemps que le fond n'aura pas retrouvé son niveau original. À ce compte-là, ce n'est cependant pas seulement le chenal qu'il faudra draguer, car tout le fond environnant a dû remonter aussi.
Les arpenteurs et autres spécialistes ont pris plein de mesures tout autour, s'accommodant des 30 cm de neige qui recouvrent déjà le sol; ce n'est heureusement pas la nouvelle panne d'électricité qui a pu les incommoder. Ils ont dû chercher à déterminer le niveau des hautes eaux du lac, la morphologie du terrain, le degré de pente, le débit du collecteur d'eau, etc. Une trappe à sable ne doit normalement pas être construite dans un cours d'eau; mais ici l'espace manque cruellement, à moins de considérer utiliser l'entrée du chemin d'accès aux maisons qui bordent le lac au nord du pont.
Le dossier est qualifié d'urgent au Ministère et les données recueillies seront analysées par les ingénieurs pour déterminer plus précisément les caractéristiques de l'ouvrage permanent projeté. Transport Québec dispose déjà d'études expérimentales et de critères pour faire le choix approprié. Les plans préliminaires de l'ouvrage seraient d'ailleurs déjà dressés. Mais ces trappes à sable ne sont généralement pas conçues pour filtrer les éléments les plus fins, comme les silts, et encore moins les fondants ou autres composants chimiques qui pourraient être utilisés pour le déglaçage de la route et qui continueraient à aboutir quand même dans le lac.
Des questions de budget ont dû entrer en ligne de compte; une barrière constituée d'enrochements, de ballots de paille ou de boudins artificiels n'occasionnant certainement pas les mêmes dépenses que la construction d'une fosse en béton par exemple.
De quoi aura l'air ce nouvel élément du paysage et quand sortira-t-il de terre? Jean Pierre nous tiendra certainement au courant de ce qui se passera sur le terrain. Ce sera en tout cas un énorme soulagement de voir terminée ou du moins sérieusement amoindrie une situation environnementale très néfaste au lac Saint-François-Xavier. Encore là, il ne faut pas applaudir trop vite. C'est un peu comme d'amener à zéro le déficit budgétaire; la situation environnementale d'un lac ne peut commencer à s'améliorer que lorsqu'elle cesse au moins de se détériorer. Mais les moyens pour voir au suivi de l'état de santé du lac Saint-François-Xavier ne nous permettent pas de savoir où nous en sommes à ce chapitre. Notre Comité de la santé du lac a déjà mis en route le projet d'identifier et d'évaluer les points de vulnérabilité du Lac. Il faudra bien par la suite tâcher de trouver des solutions.
Comme l'a rappelé notre président, chacun a son rôle à jouer dans la surveillance de l'environnement, et nous comptons sur chacun d'entre vous.
Carl C.

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Qualité de l'eau 2013 (RSVL)

À l'été 2013, des échantillons d'eau prélevés pour l'ALSFX, par Colleen et Felix Hausermann, dans une zone des plus profondes du lac, ont été analysés pour en évaluer trois variables physicochimiques: le phosphore total, la chlorophylle a et le carbone organique. La première opération de ce type remontait à l'été 2008. Elle sera renouvelée en 2014, puisqu'il est jugé nécessaire de procéder sur deux, voire trois années consécutives.

Cette opération s'ajoutait aux mesures annuelles de transparence de l'eau évaluées à l'aide du disque de Secchi, maintenant adroitement manié par Felix. Ces mesures sont prises depuis plus de deux décennies au lac. Elles étaient jadis effectuées par la firme Inter-Lacs, puis par FAPEL. En 1999, Eric Kristensen fabriqua le disque actuel, ce qui permit à l'Association de procéder elle-même aux relevés. Une décennie plus tard, André Soucy redonna du lustre et de la corde à l'instrument dont il avait la charge. L'idée de lui ajouter une couronne de lumières submersibles fut abandonnée… En 1998 et 99, la mesure de transparence atteignait plus de 6 m dans la fosse du bassin Montfort.

La mesure de transparence donne une eau légèrement trouble pour 2013.
L'ensemble des variables physicochimiques indiquerait par ailleurs que le lac présente peu ou pas de signes d'eutrophisation.

Les minuscules carrés jaunes, dans le dernier graphique, positionnent le lac sur l'échelle de classement du niveau tropique. (À gauche de l'échelle, c'est le paradis; à droite, l'enfer.)

Note: Les hyperliens vers les tableaux du RSVL ne sont pas encore disponibles; vous n'en trouvez ici que des extraits.

Transparence et physicochimie

Transparence 2013

Transparence estivale moyenne (profondeur du disque de Secchi en mètres)

Classement du niveau trophique (été 2013)

Qualité de l'eau: un guide

7 septembre, 2013, 19:36

Le MDDEFP vient de publier un guide répondant à l'interrogation des associations de lac sur la meilleure approche pour en évaluer la qualité bactériologique de l'eau : Guide pour l'évaluation de la qualité bactériologique de l'eau en lac, 2013 (http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/Guide-eval-bacteriologique-eau-lac.pdf).
D'après la lecture que nous en faisons, notre association semble être sur la bonne voie à ce chapitre dans le mandat confié à la firme Géostar depuis nombre d'années.

Par ailleurs, ce guide n'apporte peut-être pas beaucoup de nouveautés et il ne donne pas toutes les précisions espérées sur la démarche à suivre dans l'échantillonnage de l'eau à analyser. La notion de «prélèvement composite» plutôt que ponctuel mérite certes une attention particulière. La nécessité de tenir compte des cours d'eau tributaires vaut aussi d'être considérée.

Parmi la remise des pendules à l'heure, il faut retenir le rappel que la qualité bactériologique de l'eau n'est normalement pas une indication de son état d'eutrophisation et n'affecte pas nécessairement ce dernier. Lutter contre l'un ne donne pas forcément de résultat sur l'autre.

La lecture du guide nous amène sur la voie d'une vision plus claire et détaillée de la situation que ce que chacun pouvait théoriquement échafauder. Les auteurs du guide croient qu'un échange d'informations entre nos associations de lac, via le MDDEFP, pourrait permettre l'élaboration de normes plus précises sur la question. C.

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Qualité de l'eau (tests Géostar)

Couleur, pH, turbidité, par site d'échantillonnage, 2013

Santé du lac: sondage

Dans le cadre du Plan d'intervention sur les algues bleu-vert 2007-2017, le gouvernement a ajouté un volet afin de financer des projets de développement des outils d'intervention face à la menace des algues bleu-vert ou de l'eutrophisation de nos lacs. Le choix des projets à financer incombe à un comité de travail représentatif.
L'inventaire et l'appréciation des outils actuels ou en développement a été confié au Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ), qui veut maintenant impliquer les autres intervenants dans cette démarche par l'intermédiaire d'un sondage.
Après quelques questions sur les approches privilégiées par les répondants, la première partie du sondage porte sur la perception des intervenants face aux outils actuels, comme «La trousse des lacs», les «Fiches sur l'aménagement et l'entretien des propriétés résidentielles», le Guide d'identification des cyanobactéries, le guide technique de gestion environnementale des fossés, le Guide de renaturalisation de rives du RAPPEL, le guide «Aménagement et techniques de restauration des bandes riveraines», le guide du CRE sur les installations septiques, le Guide de gestion des eaux pluviales et «Les algues bleu-vert dans nos plans d'eau», et sur leur besoin éventuel de nouveaux outils.
La deuxième partie porte sur l'évaluation, par ceux qui les utilisent, des neuf outils jugés majeurs mentionnés plus haut.
Nous avons jusqu'au 13 février pour répondre au sondage et nous invitons ceux qui voudraient le faire à communiquer avec nous pour en avoir les coordonnées.

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Rapport sur le périphyton

Notre rapport contenant la localisation les douze sites de suivi et l'évaluation du périphyton au lac Saint-François-Xavier, sur fichier Excel, a été envoyé aux autorités du RSVL.
Comme il n'y aurait pas encore d'outil de traitement des données, notre rapport alimentera une banque de ces dernières et contribuera ainsi à élaboration de normes plus précises pour l'utilisation généralisée de ce protocole au Québec. L'analyse de nos données par les experts du MDDEFP et les conclusions pour le lac Saint-François-Xavier pourraient donc n'être définies qu'après les prochaines années d'application du protocole à l'échelle géographique déterminée.
Il est dit que la présence et l'épaisseur du périphyton dans un plan d'eau peuvent varier avec les années; cela supposerait donc un mécanisme d'élimination et de régénération, comme pour les plantes aquatiques. D'après Mme Mélissa Laniel, du CRE-Laurentides, nous serions à même de voir l'évolution de la présence du périphyton au lac en comparant les données prises à celles que nous devrions relever au cours des deux prochaines années sur les sites de suivi, puis lors d'une reprise de la séquence dans cinq ans par exemple.
Pour le moment, nous voyons que cette couche de micro-organismes et autre matière est présente sur toutes les roches du lac et qu'elle les recouvre entièrement, avec une épaisseur d'environ 1mm, rarement plus. La seule conclusion que nous puissions avancer, pour le moment, serait donc que toute augmentation de son épaisseur indiquerait une eutrophisation accélérée du lac, causée principalement alors par un apport accru en phosphore; ce dernier étant étroitement lié à la présence du périphyton.
La couleur de ce tapis de périphyton, uniformément d'un brun verdâtre, pourrait peut-être nous donner d'autres indications. De même, les légères différences d'épaisseur observées selon les sites choisis sont probablement porteuses d'informations spécifiques à ces emplacements mais qui demandent à être interprétées. L'absence presque absolue de périphyton sous forme filamenteuse doit aussi avoir une signification.
Les treize pages du rapport ont un côté un peu répétitif; mais si vous en voulez copie, nous vous le transmettrons sans problème. Évidemment, il ne vous serait pas interdit de faire votre propre analyse de la surface des roches de votre littoral, située entre trente et cent centimètres sous le niveau d'eau, pendant la période requise, et de nous faire part de vos observations. Vous seriez également bienvenu avec votre caméra sous-marine à la prochaine occasion…
C.C., 7 septembre 2013

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Périphyton: Felix se mouille!

Le 5 août, par une belle journée, Colleen Horan, Felix et moi-même faisons la tournée et l'analyse des roches du littoral de la section Newaygo du Lac. Felix Hausermann repère facilement les sites déterminés la semaine précédente avec John Wilson; il a aussi bien enregistré les directives de Mme Mélissa Laniel, du CRE, à la formation du lac Croche. Les codes chiffrés, de 1 à 4 pour chacune des différentes variables, sortent de sa bouche à répétition; c'est 6 données pour chacune des 10 roches d'un site. En deux heures le périphyton est mesuré, identifié et catalogué pour les six sites choisis. Le lendemain, la même précision est au rendez-vous, mais Felix pourra aller jusqu'à nous communiquer les données de 3 roches à la fois! J'ai fort à faire à aiguiser mon crayon, dont les épluchures de bois et de mine rejoindront malheureusement les troncs au fond du lac…
Pas beaucoup de variétés dans les résultats; l'épaisseur du périphyton est le plus souvent limitée à 1mm; elle monte parfois à 2 et, occasionnellement à 3mm (section 3 du secteur Newaygo, i.e. la baie où j'ai mon chalet, et section 11 du secteur Montfort, dans le «Lac de l'église»», au-delà des dernières habitations du village, à l'est du pont, sur la rive nord-ouest). Au site 3, devant ma propriété, le moindre déplacement de Felix sur le fond du lac, remue l'épaisse couche de vase qui rend difficile la prise des mesures. L'expérience se répétera dans un site peu profond du secteur Montfort.
Le recouvrement des roches est presque toujours à plus de 75% (code 4) et la couleur invariablement brune, sauf une exception en vert. Felix l'attribut à la présence de tout le bois mort accumulé au fond lors du flottage du bois jadis.
Il ne notera nulle part la présence d'un périphyton en forme de filaments plutôt que le traditionnel tapis.
Seule la grosseur des roches visitées par Felix variera, de 10 à plus de 100cm; mais, le 6 août, au site 7 de la section Montfort, entre la marina et l'embouchure du ruisseau tributaire du lac Miroir, il ne trouvera qu'une seule roche, sûrement celle visible sur le croquis de John. Nous venons de perdre un site. La tournée sera quand même terminée en un peu plus de deux heures, comme la veille et par une aussi belle journée. Mais l'eau n'était pas très chaude et, sans son habit de plongée, Felix en aurait peut-être souffert.
Carl

Périphyton: détermination des sites

3 août, 2013, 14:07

Les 30 et 31 juillet, John Wilson et Felix Hausermann ont patrouillé sur toute la zone littorale du lac pour y repérer les plus belles roches... En fait ils devaient déterminer douze sites de dix à vingt mètres qui feront l'objet de l'analyse du périphyton d'ici à la mi-août… Ils en ont rapporté une galerie de photos de superbes roches; mais nous devons vous tenir en haleine pour le moment.
Une équipe retournera visiter tous ces sites. Muni d'un tuba, de lunettes de plongée et d'une règle, il faudra mesurer et décrire la couche de périphyton à 30 points sur l'ensemble des roches, soit 3 points pour 10 roches; 360 relevés en tout! Tout sera traduit en chiffres ou en lettres, même les couleurs observées. Le membre de l'équipe demeuré dans l'embarcation notera les données qui lui seront communiquées avec un crayon à mine, en espérant ne pas échapper à l'eau toute sa compilation. Ne soyez donc pas surpris de voir circuler notre équipe et surtout de les surprendre à s'intéresser à vos roches…
Bien sûr, le Comité sur la Santé du lac prévoit faire un film en IMAX, avec son enveloppant et sièges articulés, pour communiquer les résultats de ses recherches, une fois ceux-ci étudiés par les autorités du RSVL. Généreux donateurs bienvenus.

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Formation sur le périphyton

7 juillet, 2013, 07:30
Nous avons bien apprécié notre journée à la Station de biologie des Laurentides de l'Université de Montréal du lac Croche, à Saint-Hyppolite.*
Il faisait enfin beau pour se mettre dans le bain. Madame Mélissa Laniel, du CRE-Laurentides, donnait le cours théorique en matinée; alors que les 46 participants, venant principalement de multiples associations de lac, se regroupaient en sept groupes pour le travail sur le terrain en après-midi.
Il y a de nombreux éléments dans la démarche pour mesurer et évaluer la couche de périphyton (algues, micro-organismes, etc.) sur les roches du littoral. L'équipement a aussi son importance et il fallait patauger un peu avant de trouver le bon filon et surtout la bonne méthode. Une fois tout en place, le travail se déroule pourtant sans encombre et à bonne allure.
L'analyse du périphyton serait l'indice le plus rapide, parmi ceux proposés par le RSVL, pour évaluer l'évolution de l'apport dommageable de phosphore dans un lac.
En plus, des cartes de visites improvisées ont été échangées; des promesses de collaboration entre associations aussi.
Il ne nous reste plus qu'à appliquer le protocole d'analyse au lac Saint-François-Xavier, entre la mi-juillet et la mi-août et à le reprendre deux ans de suite. Des zones d'analyse devront être déterminées pour donner une bonne représentation du plan d'eau, de sorte que les résultats puissent refléter l'évolution de l'ensemble.
Ces résultats resteront expérimentaux en attendant les conclusions que les spécialistes tireront du cheminement de ce nouveau protocole d'analyse de la santé de nos lacs. Le RSVL devrait les ajouter à ceux qu'ils nous communiquent et rendent publics à chaque année.
Des photos de l'équipe vraiment à l'œuvre devraient nous parvenir ultérieurement. Dave et Felix se sont vraiment mouillés…
*Là, au milieu du premier plan d'eau du lac, il y a une petite cabane sur un radeau; elle est bourrée d'instruments scientifiques d'analyse de l'eau, de la direction du vent, etc. «Ce n'est pas une toilette» m'a répondu la jeune demoiselle aux commandes de notre embarcation, à qui je demandais d'y accoster pour quelques instants… Carl

Échantillons d'eau pour le RSVL

Source: MDEEP et/and CRE-Laurentides

12 juin 2013
Les relevés et les analyses pour la trace de phosphore total, de la chlorophylle a et du carbone organique dissous, sont l'un des indicateurs choisis par le RSVL pour évaluer la qualité et l'état de santé d'un lac. Les nôtres remontent à 2008. Comme recommandé nous reprenons ces échantillonnages cette année, ainsi qu'en 2014, au minimum.

Madame Colleen Horan, de notre exécutif, vient de recevoir des autorités du RSVL l'équipement nécessaire à cette opération et doit commencer l'échantillonnage cette fin de semaine. Il y aura trois prélèvements au cours de la saison, aux dates recommandées par le RSVL, en juin, juillet et août. Ils se font au point le plus profond du lac, au-dessus de la fosse est (16,9 m) http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/rsvl_localisation.asp?no_lac_rsv=307.

Une bouteille, solidement fixée à un bâton par exemple, est enfoncée jusqu'à un mètre dans l'eau, au-dessus de cette fosse, le goulot en l'air; elle doit en ressortir pleine d'eau. Son contenu est réparti dans trois bouteilles appropriées, dont deux contiennent des niveaux différents d'acide. Le tout est gardé dans la glace jusqu'à cueillette par DICOM de la petite glacière disponible et qui contient les trois flacons et la glace artificielle. Glacière et «ice packs» seront retournés à Colleen pour le prochain prélèvement.

Source : http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/protocole-echantill-qualite.pdf

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RSVL: volontaires recherchés

Cet été, le Comité sur la Santé du lac, de notre association, ajoutera une nouvelle analyse dans le cadre du programme du RSVL. Ce protocole d'analyse est destiné à mieux évaluer la nature du «périphyton», i.e. la croissance accélérée d'une couche visqueuse sur les roches ou autres structures submergées; cette observation se limite à la bordure du rivage. http://www.mddefp.gouv.qc.ca/eau/rsvl/protocole-periphyton.pdf.

Les volontaires suivront une courte formation donnée par les autorités du programme. Equipés de leurs bottes de pêcheur, de tubas, etc., ils pourraient être assignés à explorer certains sites près du rivage du lac ou à compiler les résultats.

Madame Marie-Cécile Tarissants, de l'Association des résidants propriétaires du lac La Salle, à Val-Morin, venait rencontrer des membres de notre Comité sur la santé du lac, le 18 mai, pour leur faire partager leur expérience de l'analyse du périphyton.

Le comité est également à la recherche de volontaires pour une autre initiative d'étude du lac qui vous sera bientôt dévoilée.

Communiquer avec John Wilson: jw.lsfx@gmail.com ou avec l'Association.

Note: Madame Manon Ouelet(te), du Min.DDEFP, nous informe qu'aucun coût n'est imputé aux associations pour l'analyse, par les autorités du programme du RSVL, des données recueillies par les volontaires. Les associations sont donc libres d'utiliser les moyens du bord ou d'acheter les outils ou autres qu'elles comptent utiliser.

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RSVL; résultats de la transparence de l'eau

19 avril 2013
L'équipe du Réseau de Surveillance Volontaire des Lacs (RSVL) vient de publier sur son site internet les graphiques qu'elle nous avait déjà fait parvenir des résultats de cette opération pour 2012.

En 2008, l'Association du Lac Saint-François-Xavier a procédé à l'analyse d'échantillons et à la mesure de la transparence de l'eau du lac, dans le cadre du programme RSVL, et elle continue avec cette dernière tâche depuis lors. La mesure de la transparence de l'eau (profondeur à laquelle le disque de Secchi est toujours visible) est l'une des opérations du suivi de la qualité de l'eau, dans le cadre du RSVL.

«Les mesures de la transparence sont réalisées à une station qui est généralement située dans la zone la plus profonde du lac.» (http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/rsvl_localisation.asp?no_lac_rsv=307). Cet endroit est ici à une profondeur de 17 mètres.
«La mesure de la transparence de l'eau à l'aide du disque de Secchi doit être effectuée toutes les deux semaines, du début de juin jusqu'au début d'octobre, et ce, tous les ans.»
«Il s'agit d'une variable facile à mesurer et qui est utile pour mettre en évidence des changements à long terme dans la qualité de l'eau et dans l'état du lac.»

Si l'on fait abstraction des matières minérales en suspension dans l'eau, comme le sable, les limons, etc. et d'autres facteurs physiques qui affectent la transparence de l'eau d'un lac, on peut affirmer que celle-ci «diminue avec l'augmentation de la quantité d'algues (et autres micro-organismes) dans l'eau du lac. Il y a donc un lien entre la transparence de l'eau d'un lac et son état trophique (son vieillissement).»

Depuis 2008, notre lac a toujours obtenu une bonne note avec cet indice, comme le montre le graphique intitulé «Transparence estivale moyenne» disponible sur le site du RSVL (y chercher: Lac Saint-François-Xavier, Sommaire). En 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012, la profondeur moyenne de visibilité du disque de Secchi était respectivement de 4,8, 3,8, 4,5, 4,4 et 4,7 mètres, pour une moyenne globale de 4,4; ce qui caractérise une eau claire et un état oligo-mésotrophe. La situation parfaite serait «ultra-oligotrophe» et la pire : «hyper-eutrophe», avec une visibilité inférieure à un mètre.

Un grand merci aux Hausermann pour les relevés avec le disque de Secchi en 2012.

Carl Chapdelaine

RSVL: résultats transparence

Analyses RSVL: subvention municipale

Vous aurez remarqué, à la lecture du paragraphe précédent, que les relevés et les analyses pour la trace de phosphore total, de la chlorophylle a et du carbone organique dissous remontent à 2008. Il nous est recommandé de reprendre ces échantillonnages en 2013 et 2014.

Un nouvel engagement de nos élus devrait cependant aider l'Association à faire face à la partie des frais associés aux analyses en laboratoire effectuées à Québec. La lecture du procès-verbal de la session régulière du Conseil municipal du 11 mars 2013 nous indique que le Conseil a accepté une proposition du Conseiller André Payette de rembourser, jusqu'à hauteur de 50%, les frais d'analyses d'eau en laboratoire chargés aux associations de lac par les autorités du RSVL, lorsque ces dernières sont requises.

Cliquez sur les images pour zoomer

RSVL; Suivi de la qualité de l'eau

Tableau envoyé à l'Association par l'équipe du RSVL, le 20 février 2013.

Échelle de l'indice de transparence

Qualité de l'eau

Nous y voyons par nos analyses avec Géostar, le RSVL*, etc.; c'est toute la santé du lac qui est en fait sous notre loupe. L'Association est bien impliquée et depuis très longtemps. Une évaluation interne globale de notre action est en cours à l'exécutif et devrait être présentée à la prochaine assemblée annuelle. Votre avis ou votre implication seront les bienvenus.
* http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/index.htm

Contrôle de l'érosion dans les pentes

Pour intercepter et collecter l'eau de ruissellement à mi-pente, on a développé la méthode du «canal dissipateur», jumelé ici à une sorte de cuvette de retenue aménagée sur le côté le plus bas de la piste cyclable. Nous sommes au parc-nature de l'Île-de-la-Visitation, à moins de cent mètres de la Rivière-des-Prairies, à Montréal.

Une dépression allongée aménagée sur le côté aval de la piste, va retenir l'eau de ruissellement.

Contrôle de l'érosion

L'apport des sédiments engendré par l'érosion naturelle et surtout humaine (aménagement et entretien de routes, épandage de sable, etc.) est un facteur alarmant de dégradation de nos lacs habités. L'envasement et l'eutrophie accélérée de ces derniers en sont la principale conséquence et constituent probablement la pire des menaces qui pèsent sur eux.
Un enrochement dans le fossé accompagne maintenant le nouveau pavage de la rue Principale, à Montfort. Les roches vont retarder l'écoulement de l'eau et retenir le sable, le gravier, etc., qu'elle transporte. Mais il faudrait encore pouvoir, par la suite, le collecter, le ramasser...
Surveillez pour la publication de notre article, «Sauvons notre lac de la sédimentation», et de nos projets d'évaluation de la santé du lac dans l'édition du printemps de notre bulletin.
http://www.lespaysdenhaut.com/130-MRC-Services-Lacs_et_cours_d_eau-Controle_de_l_erosion.html
http://www.lespaysdenhaut.com/DATA/DOCUMENT/Rapport_SADL_suivi2009_low.pdf

L'enrochement, un an plus tard!

Égoût rermpli de sable / Main sewer full of sand
Égoût rermpli de sable

Les espèces envahissantes

Berce du Caucase
Nous avons bien eu une berce du Caucase à l'entrée de Montfort, avant d'arriver au Val Lisbourg, en venant du lac Chevreuil. L'un de nos membres ne s'y était pas trompé. La gigantesque plante, d'une espèce invasive, était sur une propriété privée. Certains en feraient même une plante ornementale.
Les autorités gouvernementales, à Québec, recommandent de s'en débarrasser, en prenant les mesures nécessaires (se couvrir de la tête aux pieds, car sa sève peut causer des lésions graves, fièvre, etc.…) On nous suggère même de surveiller pour sa présence au printemps, avant qu'elle ne puisse répandre son pollen ou éventuellement ses graines. Mais il faut aussi en discuter avec les principaux intéressés. C'est plus impératif lorsqu'elle représente un danger immédiat pour des enfants ou autre.
Mais il ne faut pas confondre cette envahisseur avec la grande berce ou berce laineuse
http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/environnement/index.php?berce-du-caucase
http://www.muneastman.ca/documents/upl_tableau-comparatif.pdf

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La protection de la rive

Renaturalisation de la rive 18 juillet 2011
Aujourd'hui débutaient les travaux de renaturalisation de la rive du lac, en bordure du Pavillon (église), à Montfort; un point nodal sur le corridor aérobique. La MRC avait annoncé plus tôt ce projet modèle; une pancarte décrit l'opération et les buts visés. «Modèle», par son côté vert flamboyant! Et j'y passais justement par hasard.

Le constat sur ce lieu était très négatif; tout au contraire de la nature : les matériaux, la dégradation de la végétation, un espace de stationnement et de circulation automobile fortement sollicité et juste en bordure de lac. Et pourtant, la MRC promet de faire de ce site, fréquenté par les cyclistes, les promeneurs et autres, une aire d'accueil écologique, avec tables, passerelles, quais, végétaux, etc., un modèle à suivre.

Sous l'œil des spécialistes, les travaux comprennent l'enlèvement minutieux des traverses de chemin de fer qui consolidaient la rive, mais qui sentent toujours la créosote. La petite pelle mécanique qui procède à l'excavation requise fonctionne aux huiles et graisses végétales.

Un rideau, comme l'on en voit lors de déversements d'hydrocarbures, a été aligné au large de la rive, lesté par une chaîne dans son ourlet inférieur et tenu au niveau de l'eau par des «spaghettis» glissés dans son ourlet supérieur, m'explique monsieur le maire. On peut voir sous l'eau que les sédiments remués ne traversent pas ce rideau.
De la matière absorbante est disponible, je ne sais plus exactement à quelles fins. De la paille sera étendue sur le remblaiement de terre en attendant, pour qu'elle ne soit pas lessivée par la pluie.

J'oubliais; le plus beau, c'est que l'on sollicite vos bras, le jeudi 28 juillet, pour la plantation de végétaux… Il faut s'inscrire auprès de la municipalité, au 450 226-2416. C'est bien vrai; l'ALSFX et ses membres ont pour mission de voir à l'environnement de notre lac!

Carl

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Principaux organismes impliqués dans l'environnement des lacs

Nous entendons souvent parler du MDDEFP, du RSVL, du CRE, etc., sans bien pouvoir déchiffrer ces sigles et acronymes ou situer ces organismes dans l'administration des programmes sur l'environnement de nos lacs. Connaître leur rôle et leur interaction n'est guère plus simple. En regardant la définition ou les fonctions qu'ils s'attribuent eux-mêmes, nous pouvons toutefois y voir un peu plus clair. Voici les noms, le classement et le champ d'activité des principaux organismes qui nous intéressent, par niveau d'administration :

Gouvernement fédéral :
Environnement Canada : Réglementation, recherche, technologie, normes; 5 régions, dont le Québec. http://www.ec.gc.ca/
•RHC (Relevés Hydrologiques du Canada) : La surveillance de la qualité de l'eau, en partenariat avec les provinces et les territoires, grâce à 2500 stations actives d'observation hydrométrique; expertise technologique reconnue. http://www.ec.gc.ca/rhc-wsc/default.asp?lang=Fr&n=4EED50F1-1
Transports Canada (et Ministère de la Justice) : Réglementation sur l'utilisation des embarcations. http://www.tc.gc.ca/fra/securitemaritime/menu.htm
Pêches et Océans Canada : Protection de l'habitat du poisson. http://www.qc.dfo-mpo.gc.ca/habitat-habitat/index-fra.asp

Gouvernement provincial :
MDDEFP (Min. du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs) http://www.mddep.gouv.qc.ca/index_en.asp
http://www.mddep.gouv.qc.ca/ministere/rejoindr/repertoire.htm – Section Rivières et lacs : Rivières et bassins-versants, lacs (RSVL, bandes riveraines, etc.), algues bleu-vert; faune depuis sept. 2012 : espèces et habitat fauniques, pêche, ensemencement. http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/flrivlac/riv-lac.htm
•RSVL (Réseau de surveillance volontaire des lacs), en collaboration avec les organismes (CRE et Bleu-Laurentides, associations de lac) : «Établir le niveau trophique (vieillissement) d'un grand nombre de lacs et suivre leur évolution … Éduquer, soutenir et informer les associations et les autres participants»; etc. http://www.mddep.gouv.qc.ca/eau/rsvl/index.htm
•CEAEQ (Centre d'Expertise en Analyse Environnementale du Québec) : C'est un laboratoire; on y analyse, entre autres, les échantillons d'eau pour le RSVL. http://www.ceaeq.gouv.qc.ca/index.asp
•CCEQ (Centre de Contrôle Environnemental du Québec) : Respect de la législation et de la conformité environnementale. Tél. : 418 521-3861 http://www.mddefp.gouv.qc.ca/regions/#cceq
•La Direction générale de l'analyse et de l'expertise régionales : Autorisations et expertises environnementales en région. http://www.mddefp.gouv.qc.ca/regions/#dgaer
•CEHQ (Centre d'expertise hydrique du Québec) : barrages, régime hydrique et domaine hydrique de l'État. http://www.cehq.gouv.qc.ca/index.asp
MRC (Municipalités Régionales de Comté); (Palier de gouvernement supra municipal réaménagé en 1979 et relevant du Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire. Son Conseil est composé des maires qui peuvent désigner le préfet parmi l'un des leurs) > MRC des Pays-d'en-Haut http://www.lespaysdenhaut.com/MRC.html (Depuis 2001, son préfet a plutôt été élu au suffrage universel. Il est membre, avec les sept autres préfets de la région, du CRÉ-Laurentides, la Conférence Régionale des Élus des Laurentides, principalement impliquée dans le développement régional. http://www.crelaurentides.qc.ca/)
•Section Lacs et cours d'eau : Protection, gestion des cours d'eau, schémas d'aménagement, mesures législatives, etc. http://www.lespaysdenhaut.com/29-MRC-Services-Lacs_et_cours_d_eau.html

•Municipalité de Wentworth-Nord http://www.wentworth-nord.ca/
=Services :
< Service de l'environnement : Lacs et cours d'eau, bandes riveraines, gestion des eaux usées et installations sanitaires, etc.
< Service de l'urbanisme : Plan d'urbanisme, règlements de zonage [ex. interdiction de (re)construction, renaturalisation de la rive, quais, murs de soutènement, droits d'accès aux lacs], etc.
=Comités : http://www.wentworth-nord.ca/index.php/conseilmunicipal/comites
<Le CCU (Comité Consultatif d'Urbanisme) : Il est formé de 6 citoyens nommés par le Conseil et qui lui font des recommandations (ex. dérogations au zonage).
<Comité sur l'Environnement : L'un d'une dizaine de comités consultatifs dévolu à un conseiller municipal ou supervisé par lui.
<Comité sur les Terrains orphelins : Voir à la vocation de ces lots au lac St-François-Xavier.
•Le Parc régional des Pays-d'en-Haut : «Un regroupement d'espaces voués à la récréation en plein air …, sous la responsabilité de la MRC.») http://www.lespaysdenhaut.com/121-MRC-Services-Infrastructures_recreatives-Parc_regional.html


Organismes à but non lucratifs (OBNL) ou paragouvernementaux
CRE-Laurentides (Conseil régional de l'environnement des Laurentides)* : Promouvoir le développement durable, sensibiliser les décideurs locaux à protéger et valoriser l'environnement. Huit postes, i.e. la majorité, de son conseil d'administration sont réservés aux organismes environnementaux, cinq postes à toute catégorie. De nombreuses associations de lac en sont membres. http://www.crelaurentides.org/

•Bleu-Laurentides (pour les lacs) : Applique le programme de protection et du suivi de la santé des lacs du CRE-Laurentides (Accompagnement et formation aux protocoles du RSVL pour les associations de lacs; offre de soutien technique. http://www.crelaurentides.org/bleu/ Association du CRE à l'Université de Montréal et à la Station de biologie des Laurentides, via le Dr R. Carignan, pour la réalisation de cartes bathymétriques de lacs. Appui scientifique et technique du CRE aux municipalités et MRC.)

•Éco-Corridors laurentiens : Favoriser la création d'éco-corridors de conservation. http://www.ecocorridorslaurentiens.org/

Abrinord (Agence de bassin versant de la Rivière du Nord)* : Coordination de la gestion de l'eau à l'échelle du bassin versant de la Rivière du Nord, par concertation, planification, plan directeur de l'eau, etc. Ces organismes de bassin versant (OBV) sont les interlocuteurs privilégiés du MDDEFP, relativement aux questions environnementales, et offrent leurs services aux municipalités et autres organisations. http://www.abrinord.qc.ca/

RAPPEL (Regroupement des Associations Pour la Protection de l'Environnement des Lacs et cours d'eau de l'Estrie…) : «Privilégier l'action-solution et l'éducation environnementale…»; offre de services aux riverains et organismes. http://www.rappel.qc.ca/

Fondation Hydro-Québec pour l'environnement : Elle se définit comme un OBNL ayant pour mission d'aider les collectivités québécoises à s'approprier leur environnement. Elle subventionne des projets qui «prévoient des interventions concrètes sur des sites clairement définis … et dont les retombées environnementales … sont mesurables».
http://www.hydroquebec.com/fondation-environnement/index.html

Fédération canadienne de la faune : Projet «Love your lake» en Ontario, avec Shell Canada. http://www.cwf-fcf.org/fr/

Conservation de la nature Canada (CNC) : http://support.natureconservancy.ca/site/PageServer?pagename=qc_cnc_work

Regroupements et associations de lac : Associations de propriétaires ou résidents pour la protection de l'environnement des lacs, la représentation de leurs membres, etc. Elles commandent des analyses d'eau; participent aux programmes offerts par les organismes gouvernementaux, surveillent la santé du lac et sensibilisent ses riverains, etc. Elles sont des OBNL autonomes, financées par leurs membres. > Ass. du Lac St-François-Xavier http://alsfx.comule.com/ , Ass. des propriétaires du Lac St-Victor, Ass. des résidents du Lac Farmer, ABVLACS (L'agence des bassins versants de Sainte-Anne-des-Lacs) : Regroupement des associations de lacs pour la concertation (municipalités, commerçants, citoyens) pour améliorer la santé de leurs lacs et cours d'eau; etc. http://abvlacs.org/

Conservation Ontario: Un regroupement de 36 autorités de conservation et d'organisations de protection de l'environnement regroupés en bassins-versants http://www.conservation-ontario.on.ca/index.html (quelques liens en français).

SOPRÉ (Société du Parc régional des Pays-d'en-Haut) : «Un organisme de consultation dont la mission consiste à participer étroitement à la planification et au développement du Parc régional, en collaboration avec la MRC.) http://www.lespaysdenhaut.com/127-MRCServices_Infrastructures_recreatives_Parc_regional_Societe_du_parc_regional_des_Pays-den-HautSOPRE_.html
Centre for Sustainable Watersheds (CSW): http://www.watersheds.ca/

*Conseils d'administration autonomes mais subventions de fonctionnement du MDDEFP.

Universités et autres

Station biologique des Laurentides (Univ. de Mtl; reliée au Dr Richard Carignan) : laboratoire, centre de recherche; production de cartes bathymétriques; autres. http://www.sbl.umontreal.ca/

GRIL (Groupe de Recherche Interuniversitaire en Limnologie et environnement aquatique), Univ. du Québec à Trois-Rivières : regroupe la recherche en limnologie de huit universités du Québec. https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw031?owa_no_site=1423

Gouvernement de l'Ontario
Ministère de l'environnement – Eau : réglementation, surveillance et protection, etc. http://www.ene.gov.on.ca/environment/fr/category/water/index.htm

Gouvernement des É.U.__
USEPA (United States Environmental Protection Agency) – Water: Eau potable et souterraine, lacs et cours d'eau, bassins-versants, terrains humides, eaux usées et ruissellement. http://www.epa.gov/gateway/science/water.html

Par Carl Chapdelaine, ALSFX

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